jeudi, décembre 08, 2011

Fée électricité




Même si j'adore mes gadgets, je garde toujours sur moi un petit carnet se notes. Pourquoi? Parce que la seule énergie nécessaire pour l'utiliser est la lumière du soleil pour pouvoir l'utiliser. Parce qu'un carnet de notes ne se retrouve pas sans batterie d'une minute à l'autre. 

Plus le temps passe, plus je suis consciente de la fragilité de notre mode de vie de par notre dépendence à l'électricité. Télévision, chaîne hi-fi, lumière le soir, téléphones mobiles, téléphones fixes bientôt voitures électriques, disques durs, réfrigérateurs, ordinateurs et autres gadgets.

Qu'adviendrait-il si tous les systèmes électroniques arrêtaient de fonctionner? un peu comme dans le livre Ravages. On se retrouverait sans mémoire ou archives numériques, sans divertissement à portée de télécommande, sans nouvelles des proches éloignés. Carnet de notes, jeux de société, et courrier classique retrouveraient peut-être leurs lettres de noblesse. 

Saurait-on encore les techniques de conservation naturelle? Le surströmmming reviendrait-il à la mode en Suède? Qu'est-ce qui se passerait dans les villes où quantité de monde vit loin des jardins potagers aux crochets des supermarchés et de leurs réfrigérateurs?

Ah, si les découvertes de Justin Hall-Tipping et de son entreprise Nanoholdings pouvaient assurer notre sécurité énergétique...

En attendant, mon petit carnet est restera dans mon sac...

 

samedi, novembre 19, 2011

Jour de réflexion

Aujourd'hui 19 novembre 2011. Veille d'élections législatives et présidentielles. Jour de réflexion.

Le peuple espagnol ne s'est pas encore prononcé que le leader du parti populaire (PP - droite conservative) est déjà donné vainqueur. Le système électoral favorise les deux grands partis, dit-on, il n'y aurait pas de 3ème voie. Et voilà, un pays déçu par les leaders socialistes qui l'ont accompagnés tant bien que mal dans cette période de crise avec d'interminables aides aux chomeurs, un pays pionnier qui a été le berceau du mouvement des indignés dans le monde occidental, un pays témoin du statut spécial et favorisé que se réservent ses élus en place sans vergogne, ce pays conscient
n'aurait d'autre choix que de voter massivement pour le leader de l'opposition qui s'est contenté de mener une campagne prudente et facile face au parti sortant pour s'assurer l'accès au pouvoir sans une ébauche de solution ou vision sans audace ni sang frais, un leader qui n'a même pas immédiatement condamné les scandales de corruption de représentants de son propre parti (cas Gurtel à Valence), un leader peu charismatique qui n'a pas réfréné les piques puériles que son parti et médias partisans lançaient contre Zapatero et son gouvernement durant ces 4 dernières années. Honnêtement, qui s'intéresse de savoir si la ministre de la santé n'ait pas la taille mannequin et affiche quelques formes?

Pourquoi ne pas donner une belle claque à ces partis majoritaires si bien installés dans leur tour d'ivoire? Le changement n'est-ce pas un peu plus que chasser le parti à la tête du gouvernement mais tous les partis au pouvoir? Si j'avais été inscrite sur les listes électorales en Espagne (et si j'avais renoncé au vote en France), j'aurais bien sûr du mal à choisir pour qui voter (les partis minoritaires ayant été purement et simplement exclus de l'unique pseudo débat présidentielle télévisé et ne font guère la une des journaux, mais je saurais clairement pour qui ne pas voter, et ce indépendemment de toute idéologie. Ah, c'est tellement plus facile d'être un simple observateur.

dimanche, octobre 30, 2011

Monsieur / Madame le President

À l'heure ou des milliers d'Indignés manifestent de par le monde avec le leitmotiv d'une "démocratie réelle tout de suite", nombre de pays vont devoir élire leur président incessament. Argentine et Espagne (élections anticipées) en 2011, France et USA en 2012, pour ne citer que ceux que je connais. 

J'avais d'abord été surprise par ce slogan qui réclamait une démocratie réelle dans un pays, l'Espagne, qui venait de fêter les 30 ans de sa République suite à la chute du dictateur Franco. Interloquée, je me suis posée la question: "à quoi font-ils référence?" "Que recherchent-ils s'ils ont déjà un système de suffrage universel en bonne et due forme?". Et là de prendre conscience, le suffrage universel ne fait pas tout. C'est ce que montre tristement les démocraties africaines. Les urnes peuvent parler, mais si un leader éclairé ne souhaite pas les écouter, ce suffrage universel ne devient plus qu'un leurre. 

La démocratie, c'est le pouvoir au peuple. Mais voilà, le peuple est trop pris par son quotidien, ses 40 heures de travail hebdomadaire (si ce n'est plus) et sa vie de famille, donc le peuple délègue la démocratie à une équipe plus réduite, un gouvernement et à son chef, son leader éclairé: le Président. 

Si j'ai bien compris, les indignés d'Espagne considèrent que leur gouvernement ne les représente plus, et n'exerce pas le pouvoir en vue de solutionner leurs problèmes, mais plutôt pour satisfaire une petite bande d'amis qui s'offrent entre eux les postes juteux, tout en se protégeant des méfaits de la crise, laissant le commun des mortels au dépourvu.

Avec cette constatation en tête, je me demande si élire un président, ce n'est pas plutôt choisir une personnalité et une vision. Quelqu'un qui ait une vision du pays aujourd'hui et demain. Le programme n'est qu'un instrument, un plan de route. Il est certes fondamental, mais finalement, s'il n'y a pas quelqu'un qui soit bien entouré, qui ait le charisme pour rassembler, la finesse politique pour jongler adroitement entre les desiderata partisans nationaux, les exigences de l'échiquier géopolitique et la direction, l'abnégation pour ne pas se laisser emporter par la tentation de la corruption et suffisamment de respect pour ses électeurs pour éviter l'oligarchie et le népotisme… Un homme ou une femme pétris de valeurs, de principes mais aussi de pragmatisme. Si un/une candidat(e) n'a pas toutes ces qualités. Quelle qualité devrait primer?

jeudi, octobre 27, 2011

Steve Jobs... of course



Une petite infographie sur l'iPhone et les technologies sous-jacentes. Juste pour rappeler que Steve Jobs n'est pas le seul l'origine de l'iPhone, de l'iPod et de l'iPad. 

Même si j'ai des petits airs de fangirl, je ne vénère personne à Apple.  J'ai tout de même eu un pincement au coeur quand j'ai appris la disparition de Steve Jobs. Pour moi, c'était un entrepreneur qui a montré que l'on pouvait transformer un échec personnel (son évincement d'Apple en 1985) en succès (le lancement de produits qui ont marqué - et qui marquent - leur époque). Pour moi, c'était aussi une icône de la lutte du malade contre le cancer, qui a montré combien il gardait un esprit vif et acerbe malgré sa faiblesse physique, au cours des présentations des Keynotes entre 2009 et 2011. En participant à ces événements "marketing", il a montré jusqu'au bout qu'il y avait de la vie, de la créativité, de l'enthousiasme malgré la maladie, malgré la souffrance et la faiblesse physique. Même si je ne l'ai jamais vu faire de déclaration particulière sur aucune cause, je crois qu'avoir finalement partagé publiquement cette facette de sa vie (au lieu de rester caché) a été un acte louable et je le respectais pour cela. J'ai donc eu une pensée émue pour sa famille lorsque j'ai appris la nouvelle de sa disparition.

Bien sûr, sa biographie autorisée est déjà sur ma table de chevet...

samedi, octobre 01, 2011

iPad, 1er Bilan - Lieu d'usage


iPad, compagnon mobile? Pas totalement. Avant de l'acquérir, j'imaginais que je l'emmènerais avec moi au boulot pour lire dans le métro, ou à la pause déjeuner. Guess what, ça n'arrive presque jamais. Je le trouve encore un peu grand pour l'utiliser dans le métro discrètement, les eReaders de 7 pouces semblent bien plus adaptés pour l'usage ultramobile.

Du coup, 85% du temps, je l'utilise à la maison: sur le sofa pour la mini-sieste, sur la table de la cuisine en prenant le petit déjeuner, dans le lit au réveil au moment de "remolonear"... Parfait outil pour feuilleter des liens RSS de news en tous genres avec des applis genre FLUD / Flipboard / Twitter / Pulse / LeMonde.fr / Courrier International, surfer sur le web avec Atomic Web Browser / Maven ou regarder des vidéos (lorsqu'elles se chargent), faire le point sur mon agenda...

Le reste du temps, je l'utilise durant les petites escapades de week-end dans le train ou dans l'avion: là, sa taille me semble adéquate. Là, outre l'usage habituel de lecture de journaux, j'aime bien en profiter pour faire un backup de mes photos de week-end et terminer ma classification de photos avec PixelSync / Photosmith... Je suis un peu déçue car pour le traitement des photos "on the go", les applications disponibles restent encore un peu "immatures" même si on est sur la bonne voie, mais c'est une autre histoire. J'attends avec impatience de voir ce que iOS5 va apporter au système de gestion des photos pour améliorer le workflow mobile...

mardi, septembre 27, 2011

iPad - 1er bilan, 4 mois après : l'étui

Une fois l'achat de l'iPad réalisé. L'une des premières questions qui vient à l'esprit est: comment le protéger? Commence alors une tâche ardue: celle de trouver l'étui "idéal".

CEO HYBRID Marware (funda)
En Espagne, il y a vraiment très peu de choix d'étuis, et c'est lors d'une escapade en Irlande que j'ai acheté un étui CEO Hybrid de Marware. Les critères? Il couvrait une grande surface de l'l'iPad 2 sans pour autant cacher sa couleur. Il semblait résistant et fonctionnel parce qu'il sert aussi de stand à l'iPad, sans être trop encombrant. Finalement, ce n'était certes pas le plus esthétique.



Le site de Marware indique des angles de:
- 120 degrés (ou 60*) pour Facetime 
- 140 degrés (40*) pour voir des vidéos

- 165 degrés (15*) pour écrire


C'est un étui très pratique pour les voyages, mais finalement, il pèse un peu, et s'avère encombrant car il fait oublier la svelte ligne de l'iPad 2. 

Finalement, à l'usage, le stand en mode paysage n'est pas très efficace, l'iPad a tendance à glisser après tout juste 2 mois  d'utilisation.et finalement, j'aurais bien aimé une position verticale un peu plus abrupte, surtout lorsque je suis couchée sur le sofa. 

Quant à Facetime (que j'utilise de plus en plus souvent), je préfère clairement une position portrait, et là, le stand fait un vraiment défaut. Il fallait donc trouver une autre solution.



J'ai donc décidé d'opter pour une solution un peu plus épurée, avec une Smartfeather de Incipio. J'aime beaucoup plus le toucher du nouvel étui et sa légèreté. Certes, l'iPad n'est pas couvert à 100% mais, pour rester à la maison, cela me suffit amplement (pour le moment). Il ne me manque plus qu'à récupérer sa Smartcover avec Sleep on/off pour protéger la partie supérieure... En plus, j'ai l'impression que la Smartfeather va pallier le gros défaut de la Smartcover d'Apple qui avait tendance à se détacher une fois repliée en arrière, grâce a un système qui la retiendra... Maintenant, il ne reste plus que la stand qui va bien... Pour le sofa? Un coussin bien positionné fait l'affaire. Evidemment, ce n'est pas la même protection.





dimanche, septembre 18, 2011

Mon "workflow" photo


Bon, cela fait plus de 3 ans que je cherche à trouver un processus, une méthodologie pour traiter mes photos digitales (et les analogiques digitalisées). Mon "workflow" photos.

À chaque fois que j'en parle à un non-aficionado de la photo (quelqu'un qui n'a pas une bibliothèque avec des milliers et des milliers de photos à archiver et classer), je les laisse perplexes. Pour eux, il n'y a pas de problème.  Leur réponse est d'autant plus simple que pertinente: "Pourquoi ne jettes-tu pas les photos que tu n'aimes pas et tu gardes celles qui restent?". Je suis restée bouche bée.

Et oui, j'avais oublié le sacro-saint KISS concept. Keep It Simple, Stupid. Aussi bête que cela puisse paraître, cette petite remarque a fini par me convaincre qu'avant de commencer à classer les photos que je veux garder, je dois d'abord penser à celles que je vais effacer purement et simplement (et pas seulement marquer comme "pas top"). Mine de rien, c'était un pas de géant pour moi! Accepter de me défaire des photos que j'ai prises... Cela m'a aidé à concevoir aussi qu'il était inutile de faire une classification nivelée en fonction de la beauté des photos (plus ou moins)... Pas la peine d'essayer de différencier si une photo est belle, à moitié belle, très belle, hyper belle. Il faut qu'elle soit digne d'intérêt, voilà le critère principal pour qu'une photo soit retenue. Ensuite, si je l'aime (un peu, beaucoup, à la folie, passionément), je la mettrai en valeur.

Malgré tout, je continue à penser que la solution que je recherche ne se limite pas à un binaire "Rejette les photos qui ne te plaisent pas / Retiens celles que tu aimes". Pourquoi?

Parce qu'il ne s'agit pas seulement de garder des photos en archives, mais aussi (et surtout) de les publier à des audiences diverses (amis, famille et autres?). Ensuite, l'objectif final est de pouvoir à la fin de l'année, réviser l'ensemble de mes photos et d'en choisir quelques-unes qui auront l'honneur d'être imprimées (ou exposées, soyons fous).

J'ai choisi le logiciel Aperture d'Apple pour organiser mes photos plutôt que iPhoto car outre la possibilité de classifier les photos avec des étoiles, il permet d'utiliser des labels couleurs. Et surtout, à l'exportation, les photos ayant des labels de couleurs sont facilement identifiables dans le Finder grâce à ces couleurs! Cela fait quelques mois déjà que j'utilise Aperture, mais je n'y suis toujours pas habituée et d'ailleurs, la simplicité de Lightroom me manque un peu.

Voici le processus de classification que je vais tester d'ici à fin 2011.

Étape 1: Rejet et préselection des photos. 
Les photos floues, ou moins belles qu'escomptées, ou en double sont tout simplement rejetées. Je ne garde que les photos dignes d'intérêt (artistique, souvenir ou contextuel).


 A priori, les photos non rejetées sont gardées dans la base de données principale (celle d'Aperture). En général, j'ai un taux de rejet très faible. Peut-être 10 ou 15%, mais c'est déjà un bon début. L'objectif, c'est de m'habituer à sélectionner de mieux en mieux les photos, pour ne garder que le "meilleur". Les photos retenues sont marquées avec une, deux ou trois étoiles. Je suis souvent indécise, et certaines photos sortiront de la première révision sans classement étoilé. Ce sont les photos non marquées.

Étape 2: Photos non marquées

Je re-visionne les photos non marquées et je décide s'il faut les rejeter ou pas. Les photos non marquées sont celles qui n'ont pas été revues. Il ne doit pas rester de photos non marquées.


Étape 3: Classification plus fine (là, ça se complique un peu et ce n'est pas sûr que ça tienne la route, c'est peut être trop de détail)
Là, je voudrais différencier les photos contextuelles (1*), les souvenirs (2*) et les plus représentatives (3*).  Pour moi, ces 3 niveaux signifient: "photo retenue". 



Typique photo contextuelle
(1*) Contextuelles, ce sont les photos qui présentent des références utiles qui pourront être utilisées pour remplir les légendes et les mots clés des autres photos. Une fois les métadonnées remplies, je peux à loisir éliminer les photos contextuelles. En fait, dans la pratique, je marque aussi avec une étoile des photos qui me plaisent mais qui ne sont pas présentables ou pas bien car floues, mais que je veux quand même retenir.
Retenue malgré le flou et l'ombre, pour son regard 



(2*) Souvenirs. Des photos qui donnent des détails qui sont chers aux participants de l'événement. Il y aura souvent des portraits, ou des petits détails et private jokes qui généralement n'intéresseront que ceux qui étaient présents.

(3*) Représentatives: Photos les plus représentatives de l'événement. Aussi, celles que je peux montrer à tout le monde. Souvent, ce sont celles pour lesquelles j'ai eu un coup de coeur lors de la classification initiale.



Coup de coeur 

Extra: (4*) Pour la famille: des photos représentatives, celles que je vais envoyer à la famille auront 4* si je réussis à pousser la classification à ce niveau de détail. Objectif, avoir entre 30 et 100 photos maxi... (oui, je sais, la fourchette est large, mais tout dépend de la richesse de l'événement à partager).



Étape 4: Et les labels dans tout ça? et le K.I.S.S. dans tout ça?
Là, je ne suis toujours pas fixée mais je sais que je veux les utiliser (ce n'est bien évidemment pas obligatoire). Cela reste à peaufiner. Les couleurs sont utiles pour faire des sélections de préférence exclusives sans corrélation. (tandis que les étoiles servent à des classifications inclusives et nivelées).

Une idée à essayer:

- orange : photos à retoucher (recadrer, couleurs, exposition, triptyque)
- jaune: photos à retoucher destinées à Facebook.
- vert: photos destinées à Facebook n'ayant pas besoin de retouche
- bleu: publication flickr
- violet: photos à retoucher destinées à Flickr.
- rouge: pour impression dans album photo
- gris: pour blog ou envoi exclusif...
À essayer. S'il reste des photos en jaune, violet ou orange, cela signifie qu'il y a des photos qui n'ont pas été traitées...



Étape 5: Que reste-t-il à faire?
Que reste-t-il à faire? Tout ce qui est organisation photo et archivage: 
- Exportation sur le disque dur d'archivage: classer les dossiers par années et événements ou par années et lieux?

- Réorganiser le capharnaum existant
- Organiser la publication (Flickr / Picasa / G+ / Facebook/MobileMe)... Cela peut aussi vouloir dire choisir un seul  site de publication (moins de gestion)
- Imprimer les albums 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011 (donc faire la sélection de photo qui va bien)

Je ne suis pas sortie d'affaire :-)

mercredi, septembre 14, 2011

Du "multitasking"

Tant de choses à faire, tant de choses à écrire, tant de choses à lire, tant de lieux à visiter, tant de choses à voir. Je n'ai plus le temps de penser.

On est dans l'ère du multitasking.

Étrangement, au lieu d'avoir l'impression d'en faire toujours plus, je me sens de moins en moins efficace. Je veux tout faire, trop faire et puis, je m'épuise rien qu'à l'idée de tout ce que je souhaite réaliser.

Avec mon smartphone, je lis rapidement quelques titres de mes liens RSS favoris, je retweete ceux qui me semblent intéressants, publie sur Facebook ceux qui pourront intéresser quelques un de mes contacts, marque pour lire plus tard les articles de référence. Message sur Whatsapp de X, je réponds. Message de Y, je réponds. Conversations en parallèle. Un article attire mon attention, il y a un lien, puis un autre à suivre. Heureusement, mon téléphone sonne rarement. Un email reçu, il faut que je le lise. Ah, traverser la route, il faut regarder des 2 côtés... En quelques minutes, j'ai eu des centaines de stimuli auxquels j'ai plus ou moins répondu. Mais qu'en restera-t-il à la fin de la journée? Vais-je me souvenir que j'ai lu tel ou tel article de tous ceux qui ont attiré mon attention, alors que je faisais autre chose (traverser la rue, répondre à un mail, regarder la télé..). Vais-je me forger ma propre opinion sur chacun d'eux? Trop souvent, j'ai l'impression d'être le pluvier du Gorgias. L'oiseau qui mange et fiente en même temps. Comme si je me satisfaisais de faire & consommer beaucoup de choses, sans réellement avoir produit quoi que ce soit... Ma mémoire? Elle est sur le web. J'aurais pu profiter du fait que mon esprit n'est plus encombré de toutes ces données superflues pour penser un peu, mais je ne travaille qu'à rassembler, encore et toujours plus de données, de mille sources. Et voilà.

Pendant ce temps, des artistes créent, des chercheurs apportent peu à peu leur contribution aux futures grandes découvertes, les geeks créer des applications utiles et moins utilies, les hackers nous détroussent. Et moi, et moi et moi? Je consomme à tout va du bruit digital, je le retransmets sans plus tout en faisant autre chose, je suis dissipée, et j'appelle ça "du multitasking", ça fait plus cool.







Via Flickr:
Yayoi Kusama, artiste japonaise née en 1929, exposition au Reina Sofia

jeudi, août 25, 2011

Faire plus avec moins

Ah, personne n'aime les coupes budgétaires, ni dans l'entreprise, ni dans la famille, ni au gouvernement. Personne n'aime les régimes. Pourtant, de temps en temps, c'est nécessaire. 

En temps de vaches maigres, il faut se réhabituer à faire plus, avec moins. Créer de la valeur. Tout simplement. Au lieu de brasser comfortablement de la richesse virtuelle. Se rappeler qu'il y a certaines petites choses qui peuvent se faire à moindre prix. On peut coudre des vieux pantalons déchirés pour faire des tabliers et les vendre sur eBay avec l'étiquette "Mode Patchwork" (et oui, ça peut servir à quelque chose d'avoir appris à coudre en primaire). Se faire son propre album photo aux couleurs qui nous plaisent au lieu d'en acheter un standard à 30€ (les prix sont devenus absolument absurdes de nos jours). Se faire son propre sandwich avant de prendre le train/l'avion, au lieu de payer 5€ à l'aéroport/la gare pour du pain et du jambon (soit plus de 30 francs!).  Passer chez le cordonnier pour qu'il redonne une jeunesse à ces vieilles bottes en cuir qui sont un peu abîmées sur les côtés au lieu d'en acheter une paire nouvelle de moins bonne qualité pour 150€. 

Retrouver la valeur des choses, la valeur des services. On peut faire beaucoup avec peu de choses. On l'a simplement oublié parce que c'était trop facile d'aller au supermarché du coin et de trouver quelque chose de tout fait. 

mercredi, août 24, 2011

Pas glop: les actualisations automatiques de Software

J'ai arrêté d'utiliser Firefox à cause des actualisations intempestives au début de mes sessions. Dès que j'ouvrais Firefox, il fallait attendre quelques minutes (peut-être seulement quelques secondes, mais cela me semblait si long!) avant de pouvoir commencer.  Cette actualisation obligatoire aurait pu se faire à la fin de ma session du jour. Non, il fallait qu'elle se fasse avant et qu'elle m'ennuie. Je m'en suis lassée à force.  J'ai donc recommencé à utiliser Safari et je ne suis plus revenue en arrière. Exit Firefox. 
Dès que j'en ai l'occasion, je désactive l'actualisation automatique des softwares: si je suis satisfaite du software tel qu'il est, pourquoi devrais-je le changer? Ah, oui, je ne suis pas consciente du progrès à côté duquel je passe, ce que rate. Et bien, 98% du temps, cela ne me dérange pas. Je préfère changer lorsque j'en ressens le besoin, ou parce qu'une fonction entendue ici ou là mérite vraiment le détour. 

D'ailleurs, très souvent, les actualisations sont une fausse bonne idée.  Les développeurs essayent toujours d'"optimiser" les nouvelles fonctionnalités pour les capacités grandissantes des nouveaux appareils, et cela se traduit par une application qui devient peu à peu, au rythme des actualisations, plus lente, moins efficace. Les limitations de l'ordinateur/téléphone/tablette paraissent d'autant plus rapidement obsolètes. Pourquoi, parce que dans le monde des ordinateurs et des softwares, on fait plus avec plus (et pas plus avec moins). Plus de fonctionnalités avec plus de puissance. Optimisation? Que nenni. En fait, j'ai souvent l'impression que les nouvelles applications "optimisées" sont si lourdes et compliquées, que les nouvelles lignes de codes annihilent les avancées en hardware. 

Alors, voilà. Un beau jour Skype a décrété que le bug immense de décembre 2010 était dû au fait que trop d'abonnés avaient d'anciennes version de l'application. N'est-ce pas une donnée dont les ingénieurs/techniciens de la boîte avaient connaissance et qu'ils auraient dû mieux intégrer dans la conception de leur réseau? La problématique était posée. Comment forcer les utilisateurs à mettre à jour leur système. 

Spotify oblige ses utilisateurs à l'actualisation de software (si l'application n'est pas à jour, Spotify ne fonctionne tout simplement pas sur mon ordinateur et je dois la télécharger). Et voilà, hier, je reçois un mail de la compagnie: "nous travaillons sans cesse à l'amélioration de nos prestations, et dans quelques mois, les Macs avec processeurs PowerPC ne seront plus supportés". En d'autres termes, je ne pourrai plus écouter la musique de Spotify via mon ordinateur qui vient de fêter dignement ses 7 ans en juin dernier. Utiliser mon fidèle portable, celui qui m'a accompagné en Suède, à Cergy, à Londres et à Madrid avait retrouver une belle jeunesse comme station multimedia dans le salon. Il me permettait d'écouter de la musique branché à des petits baffles (80% du temps), naviguer sur internet pour des recherches rapides devant la télé et voir des vidéos (pas de streaming malheureusement, il était déjà devenu trop lent pour cette évolution technologique). Et voilà, Spotify m'annonce que dans quelques mois, je ne pourrai plus l'utiliser. Mon fidèle ordi va perdre l'une de ses principales raisons d'être. Alors, j'enrage contre ces inutiles actualisations. J'ai un soft qui marche, un ordinateur qui marche, et du jour au lendemain, on me dit. Non, non. Ces outils caduques qui fonctionnent, hé bien, ne les utilisez plus et jetez-les à la poubelle et dépenser xxx€ pour être à jour et avoir le plaisir de bénéficier de nouvelles fonctionnalités absolument fantastiques. Moi, je préfère que Spotify s'évertue à négocier plus de contrats pour y trouver plus de musique, plutôt qu'ils ne perdent leur temps à changer le design de leur application pour mieux voir les morceaux de mes anciennes playlists qui ne sont plus disponibles.  

Attention, je ne suis pas anti-progrès technologique. Je râle juste contre ces artefacts le plus souvent inutiles que l'on fait passer pour du progrès et qui gâchent l'expérience utilisateur. 

jeudi, août 04, 2011

Éphémère Star

Il y a longtemps que j'avais en tête un post sur le caractère éphémère de notre existence et de toute chose en ce bas monde. Maintenant, je sais qu'il y en aura plusieurs.

Une droguée alcoolique est décédée, elle était aussi une artiste talentueuse. Elle fait donc la Une des journaux. Amy Winehouse. Le monde la pleure, tant de talent gâché, elle est partie trop tôt entend-t-on. Elle était adulée pour son oeuvre, deux albums de musique, pour sa magnifique voix et certains de ses fans adoraient certainement son côté âme perdue, agent provocateur.

Une richesse estimée à 6 millions (livres sterlings, euros, dollars - who cares at this level?), des millions d'albums vendus, une notoriété qui avait dépassée les frontières de son quartier (limite habituelle du succès du commun des mortels) pour devenir mondiale, des fans, une reconnaissance de son talent de son vivant. Et pourtant, elle se tuait à petit feu.

Oui, elle se tuait à petit feu. Disons qu'elle jouait à éteindre sa flamme, puisque vieillir n'est-ce-pas mourir à petit feu? Apparemment, elle se shootait aussi bien seule qu'en compagnie de l'amour de sa vie. Pourquoi a-t-elle commencé? Pourquoi a-t-elle continué? Pour vivre plus d'expériences extrêmes? S'échapper de ce monde? Pour retrouver une inspiration perdue au milieu de tant de chahut? Par peur de la décadence (quelle ironie)? On ne saura pas. Du moins, je ne le saurai jamais. Je crois qu'elle n'avait pas réalisé que malgré tout le malheur qu'elle a pu connaître (séparation de ses parents, son divorce et que sais-je?), elle a eu accès à son petit coin de paradis terrestre et n'a pas su le savourer.

Pourquoi pleurer sur sa tombe? Elle a fait de sa vie ce qu'elle voulait, non? En plus, elle au moins, elle a eu le temps de produire une oeuvre, une belle oeuvre, reconnue de son vivant. Pour lui rendre hommage, on peut encore écouter ses chansons. Je n'écoutais pas leurs paroles mais j'adorais leurs mélodies et sa voix. Je ne nie pas que la mort d'Amy Winehouse soit une perte pour le monde artistique. Je regrette simplement que la presse traite cette disparition prématurée comme un ultime sacrement au rang de légende dans un pseudo club des 27 (comment peut-il y avour un club s'il n'y a pas de vie pour l'animer?), alors que ce n'est que la conclusion logique d'une fuite en avant effrenée dans une insatiable spirale de drogue et alcool...

Elle aurait peut-être pu continuer à nous offrir des chansons, des mélodies qui nous inspirent, ou nous aider à découvrir de nouveaux talents. Au moins, elle avait déjà créé quelque chose.

Ce n'est certainement pas le cas des dizaines de jeunes personnes qui ont été froidement abattues par leur compatriote sur cette île en Norvège. Pour eux, c'était vraiment trop tôt.

J'ai envie de croire que si Amy Whinehouse le voulait vraiment elle aurait pu s'en sortir, un peu à l'image de Drew Barrymore qui connut si jeune les dérives du showbiz et ceitte fameuse spirale insatisable. J'ai envie d'y croire pour nous tous qui n'avons pas fini notre oeuvre, et qui un jour pourrions nous retrouver dans une le même genre de spirale infernale. Tout ne dure qu'un temps, qu'on mesure à l'once de notre propre perception et de notre propre vie. Deux échelles si intimement liées et si trompeuses. Il faut en profiter, apprécier et vivre chaque instant, mais ne pas le gâcher.

lundi, juillet 18, 2011

Suivre à la trace notre vie numérique...

Vidéos de surveillance au bord du lac

Inspiré de l'article "Your digital Debris is haunting you". En partant de l'histoire d'un député américain (Anthony Weiner) qui aurait partagé des Tweets indélicats avec de jeunes femmes (pas son épouse), tweets qui auraient été plus tard publiés au grand jour, l'auteur rappelle combien nos traces numériques échappent de notre contrôle. Tout ce que l'on met sur internet, les tweets, les messages facebook, les photos, les posts sur les blogs, sont publics et persistants. Un commentaire une fois écrit et partagé, reste indélébile ou presque dans les méandres du numérique. Une fois effacé par vos soins, soit il restera sur les serveurs des hébergeurs d'internet, soit il peut être copiée par cette connaissance (ou cet inconnu qui y aura eu accès l'espace d'un instant) et pourra être réutilisé au moment opportun (auprès d'un employeur par exemple), au moment où on l'y attendra le moins.

Quand on était petit, on avait les conseils des parents: "fait attention à ce que tu dis", "parle correctement", "ne dis pas ça en public"... Ils sont tout aussi valides aujourd'hui, et même plus d'ailleurs, vu la persistance des déclarations numériques... On ne peut vraiment plus parler de paroles en l'air.

J'ai deux blogs que j'alimente de manière erratique, deux identités Twitter (Itya972 et Juanita972 - l'une pour suivre les gens que je connais et l'autre pour suivre la quantité énorme d'info des gens que je ne connais pas...il faudra peut-être que je lise l'aide de Twitter un jour), un Facebook, un Flickr, un G+ (mode découverte), un Delicious (que je ne vais pas renouveler après la vente par Yahoo), un compte ReaditLater, un compte Instapaper, 4 ou 5 adresses emails en usage (et combien d'autres oubliées et peut-être désactivées)... Entretenir une vie numérique consomme énormément de temps, est nettement moins gratifiant que la vie sociale normale (à moins de trouver son public ou d'être déjà une célébrité, on reçoit très peu de feedback, commentaires et les échanges restent souvent superficiels) et un tant soit peu plus risqué côté traçabilité.

Alors, pourquoi s'entêter à maintenir une vie numérique?? Pourquoi s'y lancer?

mercredi, juillet 13, 2011

Crise de la dette Européenne




Une carte très intéressante sur la dette des différents pays Européens vue sur  Map of Europe's financial trouble

On voit que la dette de l’Italie représente 120% de son PIB, celle de la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne un peu plus de 80% de leur PIB, tandis que l’Espagne a une dette qui représente seulement 60% de son PIB. À titre de référence, la dette de l'Irlande est autour de 96% du PIB, celle de la Grèce autour de 143% du PIB et celle du Portugal 93% du PIB.

De même, jusqu'à il y a peu, qui s'inquiétait de l'endettement du Japon (autour de 200% du PIB) jusqu'au tsunami de mars 2011, ni de celle des Etats-Unis qui est autour de 100% de son PIB à environ 14 400 milliards de dollars? Et voilà qu'on entend que les Etats-Unis risquent d'être en défaut de paiement le 2 Août si le congrès ne leur permet pas de s'endetter plus?

S’il faut s'inquiéter de l’Espagne avant la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie, c’est, dit-on, parce que la structure économique de l’Espagne est bien plus fragile que celle des autres pays. C'est-à-dire, qu'elle n'est plus capable de produire la richesse espérée. C'est comme dire qu'un employé est au chomage et ne touche plus son salaire, mais alors, si c'est la solidité de la structure économique qui compte, comment peut-on la mesurer? Les analyses de S&P, Moody's ou de Fitch ne peuvent pas servir de référence, elles sont toutes américaines et reçoivent une bonne partie de leurs revenus de ceux qu'elles notent.

Et l'autre question est pourquoi ces situations de surendettement des pays ont-elles été acceptées aussi longtemps? Comment est-ce possible?

À voir…

Lien et références: 

mardi, juillet 12, 2011

De mes vacances... ou "Pierrette et le pot au lait"

Un mois entier de vacances sans engagement. Douce musique pour mes oreilles. 

J'allais enfin pouvoir me reposer. Me reposer sans avoir le stress des voyages à préparer, du réveil matinal pour aller visiter des monuments des musées ou des petites rues que je ne verrai peut-être qu'une fois dans ma vie. J'allais enfin avoir le temps de faire tout ce que je n'ai pas le temps de faire le reste de l'année. Rêves de repos et de grands accomplissements donc (quoi de plus antithétique d'ailleurs?). 

Plan de bataille pour les vacances

J'avais de grands projets: rester à la maison pour classer mes photos en retard (un classique), écrire des posts pour mon blog, "méditer" sur mon avenir, suivre des cours de photos ou de cartonnage, repriser des ourlets et raccomoder mes vêtements pour leur donner une nouvelle vie, réorganiser ma vie numérique, faire du shopping, prendre soin de moi (coiffeur, manucure et cie), lire des romans, lire des bouquins en retard, lire les journaux auxquels je suis abonnée, mettre de l'ordre sur mon bureau (un autre classique), profiter du Verano de la Villa à Madrid, profiter de Photo España 2011, éventuellement trouver un vol de dernière minute pas cher pour aller à l'autre bout du monde sur un coup de tête (Martinique, Asie, Amérique, Islande, Afrique... X-D)... 

Plein de projets mais des adversaires de taille. D'une part, il y a seulement 24h dans une journée (il reste encore moins de temps disponible pour mener à bien les projets fixés si on dort plus de 8h par jour), d'autre part un sofa comfortable qui nuit gravement à la productivité (irrésistible après le déjeuner lorsqu'il fait trop chaud dehors pour aller faire les petites visites prévues) et finalement, rester active sur les réseaux sociaux (Flickr, Facebook, Twitter, etc.) est loin d'être une sinécure. 



jeudi, juin 30, 2011

Pourquoi une tablette?

C'est bien évidemment un caprice parce que j'adore l'interface tactile en général. En fait, j'aurais adoré un MacBook Air avec écran tactile au style de Tablet PC d'Antonio (HP touchsmart TM2). Mais il n'existe pas encore :-(

J'ai de moins en moins envie de trimbaler partout mon portable 15" qui au rythme d'un petit voyage chaque weekend apparaît désormais plutôt encombrant... Aujourd'hui, je veux avoir mon ordinateur tout le temps avec moi, ou presque, en week-end ou en vacances. Un outil plus léger est donc "nécessaire" avec, bien entendu une connexion 3G...

La tablette apporte pour la lecture de sites webs et d'articles en général un confort de consultation et de manipulation non négligeable.

Je cherchais surtout un outil ultra-portable, plus grand qu'un téléphone, toujours connecté (ou presque) et agréable pour:
- récupérer mes photos de voyage/WE et pouvoir les sélectionner sur le pouce
- lire les nouvelles sélectionnées durant la semaine,
- lire les articles des magazines auxquels je suis abonnée via un format agréable.
- lire des vidéos choisies à l'avance sur des vols long courrier (Paris-Martinique, Madrid-NY, etc...)

Habituée à l'univers Apple, j'ai choisi l'iPad. Et bien, je suis plutôt déçue.

L'outil est beau, certes, mais il y a comme un goût amer qui pourrit l'expérience utilisateur...

Un an après son lancement, il n'y a toujours pas d'application adaptée et valable pour l'usage nomade de la fameuse tablette comme outil de sélection des photos. Plusieurs applications ont des petits bouts de bonnes idées, mais aucune n'est encore au point, ce qui affecte sérieusement l'expérience utilisateur. Restrictions Apple ou autre, c'est vraiment dommage.

La tablette se rattrape un peu pour la lecture des magazines et journaux, mais il y a trop souvent des lenteurs (réseau ou autre??), des bugs pour le partage sur Facebook ou Twitter, difficulté pour consultation hors ligne, qui limitent le plaisir de l'usage de la tablette. Lire des nouvelles et pouvoir les partager d'un geste, c'était la magie que j'attendais. Ben, c'est pas facile tous les jours. Attention, je ne dis pas que ça ne fonctionne pas. Mais plutôt, que ça bug trop souvent pour des raisons X ou Y (je m'en fiche que ce soit hardware ou logiciel, je veux juste que ça marche). Et puis, un autre problème la fragmentation des identités sur internet ne facilitent pas la tâche pour partager les articles...Mais ça, c'est une autre histoire.

Quant à la lecture vidéo, même s'il y a enfin des applications pour lire les fichiers AVI, il faut d'abord passer par un ordi pour les mettre sur l'iPad... Combien de fois les vidéos ne se chargent que partiellement sur l'iPad alors que le visionnage se fait sans encombre sur l'ordinateur?
Et puis, il n'y a toujours pas de site valable (officiel) pour voir tous les films que l'on veut, ni les louer, ni les télécharger pour les voir offline... Impossible de trouver le film Between The Folds par exemple...

Dur Dur... Ou c'est pas au point tout ça, ou bien je suis déjà technologiquement rouillée...

jeudi, juin 02, 2011

Ces créations qu'on ne verra peut-être jamais

Ah, la dictature de la rentabilité... Quand je pense au Concorde qui n'est plus utilisé comme avion de ligne (plus par perte de rentabilité que par crainte de futurs , je ne peux m'empêcher à toutes ces autres inventions fantastiques sur lesquelles travaillent des chercheurs de par le monde. Des inventions qui resteront tristement hors de portée du grand public, plus pour des raisons économiques que par incapacité technique.

Voyons en quelques-unes:

Fiorenzo Omenetto: Silk, the ancient material of the future | Video on TED.com




Suzanne Lee: Grow your own clothes



Forget entrepreneurs, only banks can create wealth

Un article très provocateur publié sur le Guardian. Selon l'auteur, l'argent n'existe pas et est créé par les banques. L'acte d'achat de produits concrets développés par les entrepreneurs lui donne immédiatement substance et une valeur. Selon l'auteur, la spéculation (immobilière, avec les subprimes) est juste une manière de jouer comme une banque à créer de l'argent virtuel... 
"Banks, it is true, need entrepreneurs to provide the most dynamic links to the real economy in the real world. Banks could sit in front of computer screens creating electronic money all day and all night if they liked (and they do like. They did exactly this during the last "boom"). But without a solid outlet into transactional reality (such as an invention, or the discovery of a natural asset, or even, for a time, an unsolid one, such as a housing bubble), their electronic money is worthless, figures on a flickering screen, no more meaningful than if you or I opened a text file, typed in some gargantuan number, shoved a pound-sign in front of it, and said: "This is mine." The velveteen rabbit, in the eponymous children's story by Margery Williams, needs love to make it "real". In a similar sort of way, the banks need borrowers to make their money "real"."
Those "financial instruments" that created the banking crisis of 2008 were designed to take the smallest possible amount of value in the real world and transform it into the largest amount of value possible in the bank world. They allowed the abstract values held by banks to become so distantly and dysfunctionally related to real-world values, that no one within the cartel had the least idea what relationship the debt-assets of individual banks, even their own, had to reality.
The banks are still going about their daily business. But they know that a lot of things, such as houses, say, have the vast value that accrued to them in recent years only because they made it happen. The abstract wealth of banks escaped into the real world, upsetting the balance of their game, and now these institutions are utterly uncertain about what's real and what's not.
In the actual world, there should be no such problems, because people here deal with real money all the time. Most of us rely on entrepreneurs, or at least on businesspeople, to direct it our way, so that we can pass it on, in exchange for goods and services, or in gifts, or, of course, deposit it in banks. (Lots of us liked the way our property made money in recent years too, even though that was one of the main outlets whereby the abstract wealth of the banks seeped out, and contaminated the entire system.) But we are also charged for the privilege of taking part in the process of making abstract money real. That's tax.
What is our tax spent on? It is spent on just one thing. It is spent on ensuring that our potential for taking part in money-circuits is maximised, by educating us, keeping us healthy, maintaining the civic structures around us, providing some civilised amenities as incentives to make us feel that life is worthwhile and enriching for its own sake, and generally keeping the order we need to get out to work and play our small part in the process of giving the abstract wealth of the banks a place to go, so that it can rumble along collecting real value, like a snowball collects snow. In that respect, government spending is itself an investment in banking.
Tax is also used to provide subsistence for those who for some reason or another are unable to extract cash from the money-circuits that are the sole creators of wealth.

mardi, mai 31, 2011

Les concombres de la discorde

Sur fond de crise sanitaire grave en Allemagne, un coupable a été immédiatement désigné: le concombre Andalous. L'Allemagne après avoir annoncé en grandes pompes qu'elle pourrait accueillir les ingénieurs espagnols au chômage, retourne bien vite sa veste pour protéger la réputation de ses agriculteurs et de sa chaîne alimentaire.

"Et la présomption d'innocence?" crient les espagnols indignés d'une telle calmonie contre un secteur qui représenterait 2% de leur PIB ( soit 20 à 30 milliards d'euros sur l'année environ).

Certes, il n'y a pas eu de cas en Espagne, sauf quelqu'un à San Sebastian qui revient d'Allemagne. Les uns pointent du doigt une ferme d'agriculture "bio" proche des champs de concombres, d'autres parlent d'une contamination dans un camion qui auraient transporté les fameux légumes, d'autres parlent d'une contamination au marché... Comment se fait-il qu'à aucun moment dans la chaîne de transport, on n'aie identifié quelque chose de louche?

En attendant, je pense au film Food Inc qui justement faisait référence à une contamination de hamburgers par cette même bactérie.

Apparemment l'Allemagne vient d'annoncer que les concombres espagnoles ne sont peut-être pas la cause du mal. Mais La source de l'épidémie n'est toujours pas identifiée. On ne sait pas non plus si c'est le lait frais, l'eau, les steaks tartares... Ou, qui sait, une tentative d'attaque terroriste ou un essai d'une agence secrète pour étudier la diffusion d'une telle arme bactériologique comme ce fut peut être le cas pour le LSD...

Moi qui étais en train d'essayer de planifier mes vacances, je ne sais plus si c'est toujours aussi tentant d'aller faire une petite escapade en Allemagne ou d'aller dorer sous le soleil d'Andalousie et de profiter de la sacro-sainte cuisine méditéranéenne... Je vais peut-être rester à Madrid finalement...

De mon côté, je vais éviter de manger des concombres, du gaspacho (snif), du salmorejo (double snif) ou des salades dans les restos jusqu'à ce que cela se calme un peu.

Après on oubliera, et la vie de ceux qui restent reprendra son cours. Les agriculteurs calomniés obtiendront des subventions de l'Union Européenne, si jamais une source est identifiée, il y aura d'interminables procès pour savoir qui est fautif, et puis un jour, on n'en entendra plus parler.

dimanche, mai 29, 2011

Du superflu

J'ai vu le film Bébés de Alain Chabat.

Je le recommande chaudement. Le documentaire suit l'évolution de 4 bébés à San Francisco, au Japon, en Mongolie et en Namibie. On peut voir comment dans ces différents environnements, se développent les bébés. Il est très amusant de voir combien aux Etats-Unis ou aux Japon, les enfants restent dans un univers asceptisé et comment leurs parents s'évertuent à les stimuler via jeux, accessoires ou autres activités alors qu'en Namibie et Mongolie, les enfants semblent plus ou moins livrés à eux-même et réagissent aux nombreux stimulis inhérents à leur environnement, avec une intervention parentale beaucoup plus en arrière plan. Pas de névrose parce que le petit mange de la terre, que le chien lèche sa bouche ou qu'un coq de combat se promène à deux pas de lui.

Le doculentaire montre simplement que malgré toutes ces différences d'univers, les enfants grandissent bel et bien, certes, à des rythmes un peu différents. Posant la question de l'intérêt réel de tous ces artefacts superflus et d'un potentiel excès de mesures de "sécurité" que nous utilisons aujourd'hui dans notre vie de tous les jours. Sur ce dernier point, je ne peux que penser à l'exemple des normes européennes qui cherchent à nous empêcher d'acheter notre poisson frais à Bellefontaine ou nos légumes au bord de la route à Rivière Salée... Alors qu'il y a des années qu'on le fait et que ça fonctionne bien, ¿non?

À la recherche d'étui pour iPad

Bon, alors, c'est officiel, j'ai craqué. Je me suis acheté un iPad 2 (blanc avec 3G). Maintenant, la question est de savoir comment je vais l'habiller et le protéger. Un autre élément important est savoir comment se comporte en support l'étui pour une utilisation en mode sofa, train et avion :-)

L'étui qui me plaît, c'est le Portenzo. Un étui qui ressemble à un cahier Moleskine et qui a la fonctionalité de la Smart
Cover, possibilité d'ajouter une encoche pour l'appareil photo, une encoche pour un stylet et un aimant pour une fermeture pratique.Avantage et inconvénient, il est fabriqué à la main et l'envoi tarde 4 à 6 semaines, plus le temps de transport des US vers l'Europe. J'adorerais avoir une version orange tangerine ou style lambskin avec un interieur violet (deep purple). J'attends de voir s'ils me repondent sur la disponibilité de l'option avant de commander. Je me demande si je le recevrai à temps pour mon anniversaire. Pour le moment, il est tres probable que je choisisse cette option. D'autres options d'étuis Moleskine existent P&G Octavo semble une bonne solution aussi.

J'hésite aussi avec le modèle de Switcheasy Canvas qui me semble une excellente option protectrice, la fonctionnalité de Smart Cover et les positions pour lecture vidéos et écriture. Les couleurs sont moins fun.

Bien évidemment, le modèle est en rupture de stocks et pas d'envoi avant 2 semaines minimum.
J'ai aussi adoré les étuis de Happy Owl Studio, mais leurs étuis pour iPad2 ne sont toujours pas disponibles.
Le Clutch avait attiré mon attention pour les voyages. Et le Leather shell pour iPad2 m'a semblé une excellent option comme companion de la Smart Cover de l'iPad 2. Encore une fois, pas d'envoi avant le 15 juillet. Ensuite, l'inconvénient c'est la Smart cover que je ne recommande pas vraiment en mode sofa, même si elle fonctionne parfaitement sur une table, etc.
Pour finir, quelques liens de tests et revues:

Switcheasy Canvas par iLounge
Portenzo Notebook vs Dodo case

Ensuite, il y a plein de vidéos sur Youtube...

J'aurais bien aimé acheter mon étui directement en Espagne, mais en Europe, je n'ai trouvé que des fabriquants italiens (Puro), français (Noreve, super cher) et sinon, les étuis standards américains Griffin, Belkin qui ne me plaisent pas. Il me reste passer par le Corte Ingles pour voir s'ils ont le Ozaki Notebook pour iPad 2 qui pourrait être une option sympa.

mercredi, mai 25, 2011

Citius, Altius, Fortius? - ou la crise de l'éducation supérieure...

Loin de vouloir être l'avocate du diable, je suis assez intriguée par quelques articles lus récemment tous traitant de près ou de loin à une certaine crise de l'éducation supérieure (pour ne pas dire du système tout simplement) d'un point de vue US et espagnol. Jusqu'ici, le mot d'ordre était: étudie, soit le meilleur, va aussi haut que possible et ta vie sera faite. Ben, aujourd'hui, il semblerait que cela ne suffise plus.
Indignados près de la Puerta del Sol, Madrid


Le premier (article ici de Techcrunch) annonçait une "bulle" de l'Éducation Supérieure aux Etats-Unis selon Peter Thiel le créateu de Paypal, l'autre traitait de la passivité des jeunes espagnols (ici) et un autre sur la génération nini en Espagne que j'ai perdu... J'ajoute donc un lien vers un blog qui annonce l'arrivée des "ni-ni" en Suisse () et qui explique ce que c'est. 


Ainsi,  l'article relatant la vision du créateur de Paypal sur le prochain éclatement de la bulle de l'enseignement supérieur m'a fait "réfléchir" sur la portée et l'utilité des études. Peter Thiel faisait particulièrement référence aux système éducatif coûteux américain et aux grandes usines d'élite comme Harvard, Stanford et autres qui monnayent à des prix exorbitants leur enseignement. Aujourd'hui, en tant de crise, il suggère que la question de la rentabilité de telles études  prend d'autant plus de sens que ces diplômes n'assurent ni l'emploi ni un niveau salarial satisfaisant dans un environnement ou une grande partie de la population est largement diplômée et peut-être même sur-qualifiée.



Un indigné demande la révolution...
Du côté de l'Espagne, le problème de l'éducation supérieure est pour beaucoup déjà une réalité depuis plusieurs années. Certains espagnols considéraient déjà que  suivre des études pour obtenir in fine un diplôme sur-dimensionné pour le tissu économique espagnol (et être forcé de s'expatrier un jour où l'autre ou tout simplement de mentir sur leurs qualifications pour cacher un niveau de diplômes inutilement élevé), c'était perdre son temps. L'autre alternative? travailler pour être au mieux mille-euriste (i.e. qui gagne 1000€ brut par mois)sans une réelle perspective d'évolution. Fini le rêve de devenir ou propriétaire (comprenez, trouver le Graal) ou de pouvoir consommer à tout va comme l'ont fait leurs parents. Un double cul-de-sac en quelques sortes. La solution? Certains jeunes espagnols de cette génération ni-ni avaient pris le parti de vivre aux crochets de leurs parents et de ne rien faire. D'où l'article sur leur passivité.

Grande surprise, depuis le 15 mars 2011, une foule a assailli la Puerta del Sol et autres places espagnoles pour contester la situation actuelle, ces voies sans issue qui leur était offerte. La génération précaire réclame une révolution qui permettrait enfin aux jeunes espagnols de travailler chez eux et d'y vivre décemment. Ils exigent une démocratie réelle (?) où ils auront eux aussi doit à leur part du gâteau. Est-ce le début d'une plus grande révolution d'une toute autre envergure où cela va-t-il être tué dans l'oeuf? On verra bien.


Finalement, poursuivre une éducation supérieure, c'est d'une certaine manière se forger dans un moule. Cela permet simplement de se préparer à être un soldat parmi tant d'autres pour travailler dans de grosses entreprises (et surtout d'être étiqueté comme tel par celles-ci). C'est tenter de s'assurer (hors période de crise) un niveau de vie relativement décent et, il fut un temps, stable. Certainement pas transcendant du style de tous ces millionaires bien connus (qui ont rarement suivi un cursus linéaire), mais personne n'a dit que c'était l'objectif d'une éducation supérieure de qualité. Lorsqu'on pense un peu à ces drop-outs qui ont fait fortune ou à ceux sont tout simplement célèbres pour leur intelligence des affaires: Steve Jobs n'aurait pas terminé ses études à Standford (mais aurait continué à suivre des cours de son choix durant un certain temps), Richard Branson fondateur de Virgin, le créateur de Mac Donald's, Mark Zuckerberg (qui fut exclut de Harvard ?), Albert Einstein... On comprend mieux que si l'éducation offerte est utilisée de manière éclairée et si on est prêt à prendre des risques (mesurés?), cela peut donner lieu à des créations d'entreprises qui peut-être un jour perceront. On comprend aussi que la débrouillardise est l'une de ces clés du succès qui n'est jamais enseignée ni à l'école ni à l'université.



Autres articles sur des sujets similaires:
Paille, on nous a vendu un rêve dans Antilla
Les indignados espagnols maintiennent la pression dans l'Express
La génération perdue de la grande récession dans CNN Money

mardi, mai 17, 2011

A qui profite le crime?

Petite note inspirée par l'article DSK, c'est fini publié dans Courrier International.


J30 - Fleurs rouges du voisin by Juanita972
J30 - Fleurs rouges du voisin, a photo by Juanita972 on Flickr.

Après la surprise de l'arrestation de DSK, je me suis posée la question incrédule: Comment un présidentiable sur le point de confirmer sa candidature pourrait risquer de se faire pincer pour tentative de viol, en outre dans un pays comme les USA?

En fait, j'ai tout de suite imaginé un coup monté et à la trahison d'un proche qui aurait pu profiter d'une malheureuse habitude de l'intéressé de profiter de services d'"escorte" dans des hôtels de luxe. L'une d'entre elle aurait été soudoyée et puis hop, l'affaire est dans le sac et DSK en prison. La direction de l'hôtel ne souhaitant pas que la disponibilité de ce genre de services soit rendue publique, l'histoire d'une femme de chambre fera bien l'affaire.

Innocent ou coupable, le juge Jackson aura le dernier mot. 
L'une des questions est: "à qui profite l'affaire?", l'autre serait sur l'ivresse du pouvoir et impunité des "élites". Souvent les opportunités naissent des défaillances, négligences, "incompétences" ou tout simplement des décisions de tiers. Qu'il soit coupable ou innocent, cette affaire profitera bien à certains... mais à qui donc?
Mon regard s'est tout d'abord tourné vers le futur président sortant, Nicolas Sarkozy, qui après avoir décidé de guerroyer en Lybie pour quelques dollars de plus, sera aujourd'hui vu par les français comme un futur bon père de famille (et non comme un homme divorcé et remarié 3 fois) dont la femme attend un petit bébé, rien de mieux pour booster sa popularité. Un bébé qui tombe à pic. Et puis, quoi de mieux qu'un petit scandale pour contrer la montée d'un rival potentiel donné gagnant dans de nombreux sondages d'opinion avant même qu'il n'ait confirmé sa candidature! C'est aussi avec un scandale que Villepin avait été écarté de la scène politique française, n'est-ce pas?
Ensuite, on peut bien imaginer que cela pave la voie aux nombreux "majors du PS" qui vont certainement recommencer leur lutte sanguinaire pour savoir qui méritera de représenter la gauche à la Présidentielle. François Hollande sortirait de l'ombre, Ségolène Royal ragaillardie et Martine Aubry plus assise que jamais dans son rôle de "leader". Mais il y a tant de divisions dans ce camps qu'il semble hautement improbable qu'ils aient réussi à s'organiser pour monter un complot comme celui de mon scénario...
Attention, DSK n'était pas seulement un présidentiable français, mais bien le président du FMI, une organisation internationale qui fait la pluie et le beau temps sur les comptes de nombreux pays. Je ne tournerai pas mon regard sur l'équipe d'Obama vu qu'elle vient tout juste d'obtenir un grand succès avec l'élimination de Ben Laden et je ne vois pas pourquoi frapper maintenant le président du FMI pourrait bénéficier les USA (même après la sonnette d'alarme de S&P sur le rating des USA). On peut certainement se tourner vers l'une des étoiles BRIC, Brésil, Chine, Inde ou Russiem qui pourrait une à une briguer le plus haut poste de cette institution historiquement au main des Américains et Européens.
Il ne faut pas oublier que Sarkozy aurait joué un rôle clé dans la nomination de DSK au FMI, certes pour l'éloigner de la scène politique française. Un écart du poulain français sera certainement contre-productif pour la défense des intérêts de la France (surtout si c'est le prochain pays sur la liste du bail-out après la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne comme on en entend deci-delà), mais aussi et surtout pour l'Europe en pleine négociation du problème de la dette grecque. Finalement, peut-être que les comploteurs ne sont ni au FMI, ni en France, ni souverains, mais simplement des traders de Hedge Funds qui s'en donneraient à coeur joie pour boursicoter et spéculer sur le dos courbé d'un homme qui a connu l'ivresse du pouvoir et sur les malheurs du vieux continent...





Qui suis-je?