mardi, septembre 27, 2011

iPad - 1er bilan, 4 mois après : l'étui

Une fois l'achat de l'iPad réalisé. L'une des premières questions qui vient à l'esprit est: comment le protéger? Commence alors une tâche ardue: celle de trouver l'étui "idéal".

CEO HYBRID Marware (funda)
En Espagne, il y a vraiment très peu de choix d'étuis, et c'est lors d'une escapade en Irlande que j'ai acheté un étui CEO Hybrid de Marware. Les critères? Il couvrait une grande surface de l'l'iPad 2 sans pour autant cacher sa couleur. Il semblait résistant et fonctionnel parce qu'il sert aussi de stand à l'iPad, sans être trop encombrant. Finalement, ce n'était certes pas le plus esthétique.



Le site de Marware indique des angles de:
- 120 degrés (ou 60*) pour Facetime 
- 140 degrés (40*) pour voir des vidéos

- 165 degrés (15*) pour écrire


C'est un étui très pratique pour les voyages, mais finalement, il pèse un peu, et s'avère encombrant car il fait oublier la svelte ligne de l'iPad 2. 

Finalement, à l'usage, le stand en mode paysage n'est pas très efficace, l'iPad a tendance à glisser après tout juste 2 mois  d'utilisation.et finalement, j'aurais bien aimé une position verticale un peu plus abrupte, surtout lorsque je suis couchée sur le sofa. 

Quant à Facetime (que j'utilise de plus en plus souvent), je préfère clairement une position portrait, et là, le stand fait un vraiment défaut. Il fallait donc trouver une autre solution.



J'ai donc décidé d'opter pour une solution un peu plus épurée, avec une Smartfeather de Incipio. J'aime beaucoup plus le toucher du nouvel étui et sa légèreté. Certes, l'iPad n'est pas couvert à 100% mais, pour rester à la maison, cela me suffit amplement (pour le moment). Il ne me manque plus qu'à récupérer sa Smartcover avec Sleep on/off pour protéger la partie supérieure... En plus, j'ai l'impression que la Smartfeather va pallier le gros défaut de la Smartcover d'Apple qui avait tendance à se détacher une fois repliée en arrière, grâce a un système qui la retiendra... Maintenant, il ne reste plus que la stand qui va bien... Pour le sofa? Un coussin bien positionné fait l'affaire. Evidemment, ce n'est pas la même protection.





dimanche, septembre 18, 2011

Mon "workflow" photo


Bon, cela fait plus de 3 ans que je cherche à trouver un processus, une méthodologie pour traiter mes photos digitales (et les analogiques digitalisées). Mon "workflow" photos.

À chaque fois que j'en parle à un non-aficionado de la photo (quelqu'un qui n'a pas une bibliothèque avec des milliers et des milliers de photos à archiver et classer), je les laisse perplexes. Pour eux, il n'y a pas de problème.  Leur réponse est d'autant plus simple que pertinente: "Pourquoi ne jettes-tu pas les photos que tu n'aimes pas et tu gardes celles qui restent?". Je suis restée bouche bée.

Et oui, j'avais oublié le sacro-saint KISS concept. Keep It Simple, Stupid. Aussi bête que cela puisse paraître, cette petite remarque a fini par me convaincre qu'avant de commencer à classer les photos que je veux garder, je dois d'abord penser à celles que je vais effacer purement et simplement (et pas seulement marquer comme "pas top"). Mine de rien, c'était un pas de géant pour moi! Accepter de me défaire des photos que j'ai prises... Cela m'a aidé à concevoir aussi qu'il était inutile de faire une classification nivelée en fonction de la beauté des photos (plus ou moins)... Pas la peine d'essayer de différencier si une photo est belle, à moitié belle, très belle, hyper belle. Il faut qu'elle soit digne d'intérêt, voilà le critère principal pour qu'une photo soit retenue. Ensuite, si je l'aime (un peu, beaucoup, à la folie, passionément), je la mettrai en valeur.

Malgré tout, je continue à penser que la solution que je recherche ne se limite pas à un binaire "Rejette les photos qui ne te plaisent pas / Retiens celles que tu aimes". Pourquoi?

Parce qu'il ne s'agit pas seulement de garder des photos en archives, mais aussi (et surtout) de les publier à des audiences diverses (amis, famille et autres?). Ensuite, l'objectif final est de pouvoir à la fin de l'année, réviser l'ensemble de mes photos et d'en choisir quelques-unes qui auront l'honneur d'être imprimées (ou exposées, soyons fous).

J'ai choisi le logiciel Aperture d'Apple pour organiser mes photos plutôt que iPhoto car outre la possibilité de classifier les photos avec des étoiles, il permet d'utiliser des labels couleurs. Et surtout, à l'exportation, les photos ayant des labels de couleurs sont facilement identifiables dans le Finder grâce à ces couleurs! Cela fait quelques mois déjà que j'utilise Aperture, mais je n'y suis toujours pas habituée et d'ailleurs, la simplicité de Lightroom me manque un peu.

Voici le processus de classification que je vais tester d'ici à fin 2011.

Étape 1: Rejet et préselection des photos. 
Les photos floues, ou moins belles qu'escomptées, ou en double sont tout simplement rejetées. Je ne garde que les photos dignes d'intérêt (artistique, souvenir ou contextuel).


 A priori, les photos non rejetées sont gardées dans la base de données principale (celle d'Aperture). En général, j'ai un taux de rejet très faible. Peut-être 10 ou 15%, mais c'est déjà un bon début. L'objectif, c'est de m'habituer à sélectionner de mieux en mieux les photos, pour ne garder que le "meilleur". Les photos retenues sont marquées avec une, deux ou trois étoiles. Je suis souvent indécise, et certaines photos sortiront de la première révision sans classement étoilé. Ce sont les photos non marquées.

Étape 2: Photos non marquées

Je re-visionne les photos non marquées et je décide s'il faut les rejeter ou pas. Les photos non marquées sont celles qui n'ont pas été revues. Il ne doit pas rester de photos non marquées.


Étape 3: Classification plus fine (là, ça se complique un peu et ce n'est pas sûr que ça tienne la route, c'est peut être trop de détail)
Là, je voudrais différencier les photos contextuelles (1*), les souvenirs (2*) et les plus représentatives (3*).  Pour moi, ces 3 niveaux signifient: "photo retenue". 



Typique photo contextuelle
(1*) Contextuelles, ce sont les photos qui présentent des références utiles qui pourront être utilisées pour remplir les légendes et les mots clés des autres photos. Une fois les métadonnées remplies, je peux à loisir éliminer les photos contextuelles. En fait, dans la pratique, je marque aussi avec une étoile des photos qui me plaisent mais qui ne sont pas présentables ou pas bien car floues, mais que je veux quand même retenir.
Retenue malgré le flou et l'ombre, pour son regard 



(2*) Souvenirs. Des photos qui donnent des détails qui sont chers aux participants de l'événement. Il y aura souvent des portraits, ou des petits détails et private jokes qui généralement n'intéresseront que ceux qui étaient présents.

(3*) Représentatives: Photos les plus représentatives de l'événement. Aussi, celles que je peux montrer à tout le monde. Souvent, ce sont celles pour lesquelles j'ai eu un coup de coeur lors de la classification initiale.



Coup de coeur 

Extra: (4*) Pour la famille: des photos représentatives, celles que je vais envoyer à la famille auront 4* si je réussis à pousser la classification à ce niveau de détail. Objectif, avoir entre 30 et 100 photos maxi... (oui, je sais, la fourchette est large, mais tout dépend de la richesse de l'événement à partager).



Étape 4: Et les labels dans tout ça? et le K.I.S.S. dans tout ça?
Là, je ne suis toujours pas fixée mais je sais que je veux les utiliser (ce n'est bien évidemment pas obligatoire). Cela reste à peaufiner. Les couleurs sont utiles pour faire des sélections de préférence exclusives sans corrélation. (tandis que les étoiles servent à des classifications inclusives et nivelées).

Une idée à essayer:

- orange : photos à retoucher (recadrer, couleurs, exposition, triptyque)
- jaune: photos à retoucher destinées à Facebook.
- vert: photos destinées à Facebook n'ayant pas besoin de retouche
- bleu: publication flickr
- violet: photos à retoucher destinées à Flickr.
- rouge: pour impression dans album photo
- gris: pour blog ou envoi exclusif...
À essayer. S'il reste des photos en jaune, violet ou orange, cela signifie qu'il y a des photos qui n'ont pas été traitées...



Étape 5: Que reste-t-il à faire?
Que reste-t-il à faire? Tout ce qui est organisation photo et archivage: 
- Exportation sur le disque dur d'archivage: classer les dossiers par années et événements ou par années et lieux?

- Réorganiser le capharnaum existant
- Organiser la publication (Flickr / Picasa / G+ / Facebook/MobileMe)... Cela peut aussi vouloir dire choisir un seul  site de publication (moins de gestion)
- Imprimer les albums 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011 (donc faire la sélection de photo qui va bien)

Je ne suis pas sortie d'affaire :-)

mercredi, septembre 14, 2011

Du "multitasking"

Tant de choses à faire, tant de choses à écrire, tant de choses à lire, tant de lieux à visiter, tant de choses à voir. Je n'ai plus le temps de penser.

On est dans l'ère du multitasking.

Étrangement, au lieu d'avoir l'impression d'en faire toujours plus, je me sens de moins en moins efficace. Je veux tout faire, trop faire et puis, je m'épuise rien qu'à l'idée de tout ce que je souhaite réaliser.

Avec mon smartphone, je lis rapidement quelques titres de mes liens RSS favoris, je retweete ceux qui me semblent intéressants, publie sur Facebook ceux qui pourront intéresser quelques un de mes contacts, marque pour lire plus tard les articles de référence. Message sur Whatsapp de X, je réponds. Message de Y, je réponds. Conversations en parallèle. Un article attire mon attention, il y a un lien, puis un autre à suivre. Heureusement, mon téléphone sonne rarement. Un email reçu, il faut que je le lise. Ah, traverser la route, il faut regarder des 2 côtés... En quelques minutes, j'ai eu des centaines de stimuli auxquels j'ai plus ou moins répondu. Mais qu'en restera-t-il à la fin de la journée? Vais-je me souvenir que j'ai lu tel ou tel article de tous ceux qui ont attiré mon attention, alors que je faisais autre chose (traverser la rue, répondre à un mail, regarder la télé..). Vais-je me forger ma propre opinion sur chacun d'eux? Trop souvent, j'ai l'impression d'être le pluvier du Gorgias. L'oiseau qui mange et fiente en même temps. Comme si je me satisfaisais de faire & consommer beaucoup de choses, sans réellement avoir produit quoi que ce soit... Ma mémoire? Elle est sur le web. J'aurais pu profiter du fait que mon esprit n'est plus encombré de toutes ces données superflues pour penser un peu, mais je ne travaille qu'à rassembler, encore et toujours plus de données, de mille sources. Et voilà.

Pendant ce temps, des artistes créent, des chercheurs apportent peu à peu leur contribution aux futures grandes découvertes, les geeks créer des applications utiles et moins utilies, les hackers nous détroussent. Et moi, et moi et moi? Je consomme à tout va du bruit digital, je le retransmets sans plus tout en faisant autre chose, je suis dissipée, et j'appelle ça "du multitasking", ça fait plus cool.







Via Flickr:
Yayoi Kusama, artiste japonaise née en 1929, exposition au Reina Sofia

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