vendredi, mai 25, 2012

De l'entrée en bourse de Facebook: fiasco et succès?

Mise à mort du vaillant taureau
Je suis d'un oeil amusé tous les commentaires autour de l'entrée en bourse de Facebook.

Oui, l'entrée en bourse est un succès pour Facebook. Facebook a réussi à lever 100 milliards de dollars de fonds pour son business.  Du cash dans un monde où les banques ne prêtent plus et ou les Etats occidentaux (Islande, Grèce) n'honorent plus leur dette. Vous rendez-vous compte?

Il y a des gens qui ont pensé qu'investir 100 milliards (de dollars) dans Facebook valait mieux que prêter 100 milliards (d'euros) à la Grèce* à long terme et à faible coût pour lui permettre de souffler un peu.

Oui, la dévaluation du cours de l'action est un échec pour l'investisseur qui a choisi d'acheter l'action à 38$ et qui pensait faire un joli profit à court terme. Ceci dit, tout n'est peut-être pas perdu. Qui sait, peut-être que dans un mois, un an, 5 ans, 10 ans ou 20 ans, il sera possible de réaliser une plus-value?...

Facebook n'a pas à rembourser les investisseurs parce que l'entreprise n'a pas émis de "bonds" ni de dette, l'entreprise a simplement émis des actions. Il faut juste que l'équipe dirigeante prenne les bonnes décisions pour faire plus de profits, générer du cash pour les distribuer en dividendes aux actionnaires et pour que les perspectives sur la valeur de l'entreprise s'améliorent. On peut espérer que Mark Zuckerberg qui reste un des principaux actionnaires de la boîte veille à ce que ce scénario se réalise...

Le scandale, c'est bien de savoir si les banques qui ont préparé cette entrée en bourse ont artificiellement surévalué l'entreprise pour retirer des commissions plus élevées, ou ont induit en erreur volontairement leurs clients pour qu'ils se convainquent qu'acheter une action à ce prix là, c'était une aubaine ou si des informations essentielles sur le business n'avaient pas été rendues publiques.

Ici comme ailleurs, c'est la même histoire. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Celui qui suit les conseils d'un "expert" sans comprendre le produit qu'il achète, comme dans l'histoire des subprimes, est-il à plaindre ou à blâmer? C'était la loi de l'offre et de la demande, si les investisseurs n'avaient pas été satisfaits du prix proposé, ils n'auraient pas payé. On ne leur avait peut-être pas dit toute la vérité, mais il ne faut pas oublier:  Investir c'est risqué et notre existence ruisselle d'incertitude.

Ce que l'expert évalue comme un risque acceptable, n'est peut-être pas ce que moi je considérerais comme un risque acceptable. Parce que le marché n'est pas parfait, parce que nous n'avons pas tous accès à la même information et que quand bien même ce serait le cas, on ne pondèrerait pas tous les risques de la même façon.



*Il me semble que la restructuration de la Grèce du printemps 2012 a consisté à annuler une centaine de milliards d'euros de dette à la Grèce sur environ 260 milliards.


jeudi, mai 24, 2012

Choisir un appareil photo (1) - Site Camerasize




Heureux celui qui n'a pas à choisir aujourd'hui son futur appareil photo, le futur bijou qu'il chouchoutera pour les 10 prochaines années (oui, 10, bon peut-être 3).  On s'y perd tant il y a de choix!
Les indications que l'on retrouve sur la plupart des brochures photos me semblent très souvent assez peu utiles. On se retrouve toujours à penser que tous les appareils sont fantastiques et qu'ils feront des miracles. De mon côté, ayant déjà un réflex, j'aimerais bien un petit appareil plus compact mais performant, pour le trimbaler avec moi... Comment vais-je pouvoir choisir?

Depuis quelques années, les réflex sont à la mode. Et pourtant, je ne conseillerais pas ce genre d'appareil à tout le monde. Aujourd'hui, beaucoup de gens pensent que le reflex c'est le Graal et qu'il n'y a que ça pour faire de belle photo. Et bien c'est faux. Ou plutôt ce n'est pas tout à fait vrai. 
D'une part, sans l'oeil du photographe, reflex ou pas, on peut prendre des photos ternes et ennuyeuses. Ceci dit, c'est vrai que dans certaines conditions, avoir un réflex permet avec les bons réglages de réussir une photo qui serait ratée en mode automatique. 
Heureusement, il y a de plus en plus d'appareils nettement moins encombrants que les réflex pour photographes dits "enthousiastes". Ces appareils offrent la liberté d'ajustements et de réglages en tout genre pour laisser libre cours à la créativité ou tout simplement sauver une photo. 
Aujourd'hui, avant de se lancer sur un réflex tête baissée, on peut donc jeter un coup d'oeil sur les compacts et hybrides du moment. 
Première étape pour choisir son appareil photo, avoir une idée de la taille que l'on espère. Avoir un petit appareil photo toujours dans sa poche ou trimbaler un réflex à toute occasion, ce n'est vraiment pas la même chose. Et pour tous les autres modèles intermédiaires que l'on ne sait jamais comparer devant son écran, il y a les sites Camera Size Compact ou Camera Size Compare, le tout sous plusieurs angles et avec les mesures, s'il-vous-plaît. 


Si aujourd'hui je devais choisir pour la taille uniquement un petit appareil photo en complément de mon D90, je choisirais certainement le minuscule hybride Pentax-Q. Le voici ci-dessous comparé aux compacts Fuji X10 et Canon S100, au réflex D90 et à l'hybride Nikon 1 V1. Ceci dit, ayant pris en main les autres appareils, en réalité n'importe lequel des compacts et hybrides de cette mini sélection arbitraire pourrait faire la faire et rentrer dans mon sac à main sans souci...  Les 4 sont donc toujours en lice. 



Qui suis-je?