mardi, mars 18, 2014

Game of Thrones, féministe?

Aviez-vous remarqué que contrairement au Seigneur des Anneaux où les femmes sont presque inexistantes, les femmes de Game of Thrones sont ambitieuses et fières de l'être? Ce n'est certainement pas Daenerys qui va se laisser marcher sur les pieds par quelqu'un qui l'appellerait "bossy", elle qui ose prétendre au trône… ok, elle a des dragons, mais disons qu'ils ne sont qu'une allégorie :-).

Quant à celles qui ne prétendent pas exercer le pouvoir ostensiblement d'une manière ou d'une autres, elles sont généralement respectées comme conseillères et pour leur vision politique. Elles ne sont pas meilleures que les hommes, juste aussi ambitieuses, impitoyables et manipulatrices qu'eux.   

Bien sûr, il y a aussi les femmes objets, tout comme il y a des hommes qui se laissent aisément mener par le bout du "nez". La série est sexualisée à outrance. Et oui, c'est peut-être triste ou déprimant de résumer l'ambition pour le pouvoir à des aspirations purement égoïstes et des pratiques peu louables (sinon, il n'y aurait pas d'histoire). MAIS, c'est tout de même rafraîchissant de voir des personnages féminins qui font un peu plus qu'aspirer à trouver leur prince charmant et de laisser le public réaliser qu'il est naturel que celles-ci aient aussi des ambitions (de pouvoir).

lundi, mars 17, 2014

Ma liste de lecture - Voyage Japon

Avant de partir au Japon, je m'étais mise en têtes de lire quelques bouquins pour me mettre dans l'ambiance. Voici ma sélection:

Mon préféré fut "A culinary sojourn in Kyoto"*****. Le récit d'une américaine qui quitte New York pour apprendre à cuisiner à Kyoto des mets rituels de la cérémonie du thé, le tea kaiseki. Un récit facile à lire et entrainant qui rend un portrait romantique de l'ancienne capitale de l'empire. Avec des recettes, s'il vous plaît. Délicieux et appétissant récit avec le regard d'une occidentale sur le Kyoto des années 80. 


A Tale for the time being. *****
Celui-ci, je l'ai terminé à mon retour de voyage en écoutant l'audio livre. Très long, mais j'ai énormément apprécié ce récit entrecroisé entre le journal d'une adolescente de 15 ans, japonaise déracinée à Tokyo tyrannisée par ses camarades, et une américaine d'âge mûr, déracinée vivant sur une île canadienne. Un récit qui en dit beaucoup sur l'univers familial japonais ou encore sur la société japonaise entre la deuxième guerre mondiale et aujourd'hui, avec quelques incursions dans le quartier d'Akihabara à Tokyo, dans un temple bouddhiste et sur un île canadienne British Columbia.  Il en dit aussi beaucoup sur le désir de vivre et sur la mort. Tour à tour tragique, psychologique, léger et un même un peu mystique. The temps s'allonge et se distord. Recommandable avant le voyage. La version anglaise du livre audio est lue par l'auteur, Ruth Ozeki, elle même américano-japonaise.  J'aimerais bien lire la version papier qui parait-il aurait plein de notes et croquis...


The Housekeeper and the Professor **** est un petit récit sur une amitié improbable entre un professeur amnésique et son aide ménagère. Une histoire tendre qui rappelle comment les petites choses de la vie fondent des grandes amitiés. 


Somersault. J'ai tout juste commencé et me suis arrêté après quelques chapitres, mon esprit puritain choqué par les scènes crues trop bien décrites par l'auteur. J'espère bien le reprendre un jour. L'histoire serait librement inspirée de celle de la secte qui a monté les attentats au gaz sarin à Tokyo. 



The Lady and the Monk. Je n'ai lu qu'un extrait prometteur. Encore le regard d'un occidental sur Kyoto.

Et les films et documentaires? Nous avons aussi passé du temps à en regarder quelques uns:

Tampopo (1985 ou 1986), étrange film japonais sur les ramens.
Jiro, dreams of sushi (2011). Encore un film sur de la bouffe, qui n'a pas réussi à nous convaincre à jeter 300$ par personne pour une dégustation de sushi, mais avec des scènes très intéressantes sur le marché de Tsukiji.
Série culinaire PBS: The mind of a chef à Tokyo. Encore une histoire de ramens qui nous a fait découvrir Ramen Street à Tokyo stations.
Memory of a geisha (2005). Un classique, visuellement très réussi.

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