lundi, décembre 29, 2014

Feuilleton Actu 2014: de la Crise en Ukraine et de ses implications

Cette année 2014 fut pleine de rebondissements et suivre les news s'assimilait plus à suivre un feuilleton. Dans la série la vie est un feuilleton, la crise en Ukraine.

Les révoltes de Kiev commencèrent au mois de décembre 2013 contre le président ukrainien mais ce ne fut qu'en février 2014 que ce dernier s'enfuit et que tout s'emballa. On apprit que l'Ukraine était tiraillée entre les pro-russes et les pro-ukraine. Une guerre civile commença. La Crimée fit sécession, et des soldats russes marchèrent sur l'Ukraine. La Russie aura probablement menacé de couper l'approvisionnement en gas en Ukraine, un peu comme chaque année. Les prix du gas russes auraient augmenté de 80%. Ce ne fut qu'alors que les européens commencèrent à réagir. Ils se rendaient compte que cette crise en Ukraine pouvait être problématique pour leur approvisionnement en gas. Mais que pouvaient-ils donc faire contre la grande Russie?

Cette guerre civile fait des dommages collatéraux: un avion de Malaysia airlines traversant l'espace aérien ukrainien est abattu par un missile et on ne sait toujours pas qui est responsable, même si les séparatistes russes sont plus souvent montrés du doigt. 

Pendant ce temps, cette crise raviva les débats aux Etats-Unis sur la levée de l'interdiction de l'exportation de gas américain. Cela aiderait les pays d'Europe centrale à résister au chantage sur les prix du gas et de l'énergie. Au final, le département de l'énergie américain a décidé d'approuver la construction d'un port terminal en Louisiane et il semblerait que des exportations seront permises à partir de 2016. À suivre. 

Finalement, le bras de fer géopolitique entre l'Europe, les États-Unis et la Russie commença. Des sanctions commerciales furent décrétées contre la Russie pour protester contre son action militaire en Ukraine. Entre autres, des restrictions sur l'exportation de produits frais européens vers la Russie fut décrétée. Il s'avèrera que ce fut surtout un coup dur pour les agriculteurs espagnols qui ne pouvaient plus vendre leurs légumes aux russes. Les russes, quant à eux, ont paré le coup, en négociant des importations de produits d'Amérique latine. Alors, de nouvelles sanctions européennes furent imposées, mais cette fois, sur les investissements et financement accordés en Russie. Étrangement, des avions militaires russes auraient été aperçus anormalement proche de l'espace aérien européen, notamment en Suède et en Finlande.  D'ailleurs, certains parlèrent même d'une presque-collision entre un avion civil suèdois et un avions militaire russe. La France renonça à livrer son navire Mistral à la Russie.

En parallèle, depuis l'été 2014, le prix du pétrole n'a pas cessé de baisser de $105/baril pour arriver à $60/baril. L'augmentation de la production de gas de schiste aux États-Unis (ce qui baisserait la demande américaine en pétrole) serait, avec le ralentissement de la croissance chinoise, l'une des raisons principales de cette chute du prix du pétrole qui touche tous les pays producteurs certes, et particulièrement la Russie dont la moitié du PIB est lié aux ventes de l'or noir. Et nous voilà en décembre 2014,  la Russie souffre d'une crise du rouble (baisse de 45% par rapport au dollar) qui annonce une crise économique et financière dans le pays, Vladimir Poutine aurait accusé l'Ouest des déboires russes au cours de sa dernière conférence de presse le 18 décembre 2014. La tension n'est pas prête de s'essouffler dans cette partie du monde.

vendredi, décembre 26, 2014

Feuilleton de l'Actu 2014: Du piratage de Sony Pictures

Dans la série l'actu est un feuilleton avec plein de rebondissements. Voici l'histoire du piratage de Sony Pictures. 

La Saga du piratage de Sony a offert de nombreuses surprises qui se sont ramifiées bien au-delà de la thématique de la sécurité informatique. En voici le récit.

Le 22 novembre 2014, Sony Pictures fut victime d'une attaque de piratage informatique. De nombreux emails et projets de films furent exposés ainsi que des données extrêmement confidentielles comme des fichiers sur les coûts médicaux dépensés pour certains employés, des salaires de stars révélés. Après la révélation des salaires des stars masculines du film nominé aux oscars American Hustle, l'agent de Jennifer Lawrence aurait porté réclamation. Des emails échangés entre de hauts dirigeants de Sony avant leur rencontre de Obama, considérés comme racistes par certains médias, auraient relancé le débat sur le racisme à Hollywood, créant des vagues faisant écho aux récentes interviews de Chris Rock qui traitaient du sujet. J'imagine que ce racisme supposé fera moins de bruits que les commentaires publiés sur Angelina Jolie ou autres démonstrations sur la manière dont fonctionne Hollywood... Quant aux informations médicales publiées, elles pourraient bien lancer des débats sur la quantité d'informations confidentielles détenues par les employeurs et l'usage qu'ils en font. À suivre.

Assez rapidement, les suspicions se sont tournées vers la Corée du Nord (je ne pensais même pas qu'ils avaient internet là-bas, et donc, encore moins de bons pirates informatiques). Des hackers nord-coréens auraient ciblé Sony Pictures pour protester contre le subversif film "The Interview", une comédie, une farce dit-on, qui traiterait de l'assassinat (commandité par la CIA) du leader actuel de la Corée du Nord par deux journalistes animant un programme de satire américain.  Le projet est osé, voire déplacé. D'aucuns se demandèrent comment Sony, entreprise japonaise, a bien pu approuver un tel projet mettant en cause le leader actuel de leur voisin si proche: serait-ce un signe de l'incapacité de Sony de gérer leur empire?

Alors, la Corée du Nord est-elle responsable de cette attaque? Le FBI l'aurait confirmé le 19 décembre, arguments à l'appui. Bien entendu, la Corée du Nord aurait nié avec véhémence et invité les États-Unis à une enquête conjointe, invitation déclinée par ces derniers. Certains articles pointent vers d'autres directions. Nous verrons bien qui bluffe dans cette affaire.

Le piratage de Sony Pictures est rapidement considéré comme un problème de sécurité nationale, rien de moins, par les USA. Entre temps, le groupe de hackers, Guardians of Peace, qui revendique l'attaque menace de mener des attaques ciblés sur tous les cinémas qui oseront présenter le film au public. Les grandes chaînes de cinéma américaines AMC et Legal craignant probablement des attaques à la bombe indiquent qu'elles ne présenteront pas le film. Sony décide aussi de renoncer à la sortie du film "The Interview" qui a pourtant coûté $44 million. C'est alors que le président Obama monte au créneau: Sony a eu tort de faire marche arrière face à ce que le président décrit comme une tentative de censure par des pirates et cela mettrait en cause l'une des cinq libertés* fondamentales américaine: la liberté d'expression. Sony aurait dû consulter le président, rien de moins, avant de renoncer à la sortie de sa comédie. L'histoire de piratage est donc doublement une affaire d'État parce qu'il s'agit d'une menace de la sécurité nationale américaine et une atteinte à la liberté d'expression.

Branlebas de combat. Sony ne veut pas perdre la face et annonce rechercher des alternatives pour diffuser le film, devenu un symbole des valeurs américaines. Des négociations pour une publication en ligne seraient difficiles car les plateformes craigneraient d'être victimes de piratage à leur tour.

Finalement, les cinémas indépendants voient une opportunité dans cette histoire. Sous couvert de patriotisme, 300 cinémas indépendants permettront la sortie du film sur le territoire américain le 25 décembre 2014. Entre temps, un deal est signé pour une diffusion payante ($5.99 en location et $14.99 en vente HD) en ligne, sur Google Play, Microsoft XBox, sur un site dédié et notamment sur You Tube qui tire son épingle du jeu pour se faire voir comme un allié de l'industrie du cinéma plutôt qu'en média de piratage des oeuvres cinématographiques. Une belle pirouette pour YouTube.  Le film sortira effectivement les 24 et 25 décembre. Il aurait fait de modestes recettes ($1 million) dû à sa sortie limitée mais il serait en première place des ventes de Google Play. Pour l'industrie du cinéma, la sortie simultanée en ligne et dans les salles semble aussi être une première et pourrait bien marquer un avant et un après pour l'industrie.



Des pannes sur les systèmes de Sony et XBox le jour de Noël auraient été revendiquées par un autre groupe de hackers, toujours pas confirmées par les intéressés.

Finalement, la comédie The Interview aura bénéficié du buzz autour de cette histoire de piratage. Elle est passé du statut de farce osée voire déplacée à celui d'icône patriotique, d'étendard défendant la liberté d'expression américaine.

Ce feuilleton a intéressé le milieu des affaires car elle touche le modèle de diffusion de l'industrie du cinéma, les politiques vues les tensions avec la Corée du Nord et les experts en informatique qui se frottent les mains autour du business de la  sécurité des entreprises dont les serveurs ne sont pas préparés pour faire face à la cyber guerre.


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The Interview saga, step by step. Tiré du site BBC website 
The Interview features James Franco and Seth Rogen as two journalists granted an audience with Mr Kim. The CIA then enlists the pair to assassinate him.

  • 22 November: Sony computer systems hacked, exposing embarrassing emails and personal details about stars
  • 7 December: North Korea denies accusations that it is behind the cyber-attack, but praises it as a "righteous deed"
  • 16 December: "Guardians of Peace" hacker group threatens 9/11-type attack on cinemas showing film; New York premiere cancelled
  • 17 December: Leading US cinema groups say they will not screen film; Sony cancels Christmas Day release
  • 19 December: FBI concludes North Korea orchestrated hack; President Obama calls Sony cancellation "a mistake"
  • 20 December: North Korea proposes joint inquiry with US into hacks, rejected by the US
  • 22 December: North Korea suffers a severe internet outage; US authorities decline to comment
  • 23 December: Sony bosses appear to change their minds, saying they will now give The Interview a limited Christmas Day release
  • 25 December: The Interview is shown in some US cinemas and released online
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* liberté de la presse, liberté d'expression, liberté de religion, liberté de pétition et d'assemblée


lundi, décembre 22, 2014

2ème séjour au Japon en automne: Tohoku (Partie 2)


Seulement 4 jours à Tohoku, c'est bien peu pour vraiment découvrir la région, surtout lorsqu'on souhaite se reposer aussi. Grâce à l'application Hyperdia et à une connexion internet sur le pouce, nous avons choisi les trains qui nous convenaient le mieux pour arriver à tout.

Comme ce n'était pas notre premier contact avec le Japon on a moins mis l'accent sur le côté découverte de temples et autres visites culturelles, que sur le plaisir d'être là, de déguster des saveurs nouvelles et de contempler la nature environnante. 

Jour 4: 
Départ de Nagoya au petit matin. 

Midi: Expérience Yakiniku Bœuf de Yonezawa au restaurant Bekoya, très proche de la station de Yonezawa.

Les menus du déjeuner ont des prix abordables mais je crains que l'on n'aie pas goûté à la viande de meilleure qualité qui fait l'orgueil de Yonezawa. Nous avons pris deux menus qui étaient très bons dont la viande, certes savoureuse, n'était pas au niveau du Hida beef que nous avions goûté l'année précédente à Takayama. 

Le donburi de mon menu était particulièrement bon. 



14h: Visite du temple de Yamadera (¥ 300pp)
Les couleurs d'automne étaient encore belles à ces dates, ce qui était assez étonnant car l'automne s'en va plus vite dans le nord. Nous avons gravi les milles marches sans nous en rendre compte tant nous étions absorbés par les flamboyantes couleurs des arbres environnants. C'est un lieu très agréable et très beau, même s'il est assailli de touristes. 


Vue depuis le promontoire vers 16:00, heure du coucher du soleil

Les marches et la végétation 

La journée s'est terminée à Sendai où nous nous sommes jetés dans les bras de Morphée sans même goûter à la spécialité de la ville. La langue de bœuf sera pour une prochaine fois. 

Hôtel:Sendai Mayflower (¥5,000/nuit)
(+)  low cost


(+) À 12 minutes à pied de la station de train
(-) comfort spartiate: budget quality
(-) Pas de wifi dans la chambre (mais wifi dans le hall)
 (-) Un œuf et des morceaux de pains relativelment insipides en guise de petit déjeuner

Jour 5: Matsushima, Shiogama & Arrivée à Nyuto Onsen
Première étape de la journée, croisière dans la baie de Matsushima (¥1,500 pp) connue pour ses fameux îlots couverts de pins. C'est semble-t-il l'un des 3 plus beaux paysages du Japon. Antonio a adoré, moi j'ai trouvé le paysage beau sans non plus être exceptionnel. 


Autour des îles dont certaines sont habités, on remarque les installations de pêche et vivier à huïtres. La bonne surprise c'est que Matsushima se spécialise dans l'huître et l'on retrouve plein de petits kiosques offrant des huîtres grillées énormes, charnues et succulentes. 


Nous nous sommes arrêtés dans l'un des premiers shops ouverts à 11h. 

Compter tout de même ¥250 par huître. 
Nous avons vu que les huitres étaient servies d'octobre à Mars et que certains restos offraient des options d'huîtres à volonté pour 2,000¥ ou 3,000 ¥.

Après cet éveil des papilles nous nous sommes rendus en train à Shiogama, un port industriel (pas joli) tout proche qui est connu pour servir les meilleurs sushis du pays.

Nous n'avons pas été déçus par les menus servis par le restaurant Kamekizushi (payer en espèces seulement). 


Finalement, nous sommes repartis pour rejoindre Nyuto Onsen, où l'on allait être hébergés pour 2 nuits au RYOKAN Kuroyu (dîner kaiseki et petit-déjeuner japonais inclus).

Nyuto Onsen rassemble 7 ryokans (auberge traditionnelles) qui proposent des bains thermaux dans les montagnes de la préfecture d'Akita. Le plus connus des ryokan est Tsurunoyu 
Il se remplit vite et reçoit de très nombreux visiteurs. N'ayant pas trouvé de chambre libre à Tsurunoyu, nous avons choisi Kuroyu qui finalement nous a semblé un lieu bien plus intime et agréable, sans oublier que les onsens de Kuroyu avaient une eau bien plus chaude que celle de Tsurunoyu, ce que nous préférons. Chacun ses goûts. 

Jour 6: Nyuto Onsen  - Depuis Kuroyu, nous avons fait une excursion agréable jusqu'à Tsurunoyu (2h30) entourés d'un évocateur paysage post-automnal. 


Plus d'images via http://ryokan.glocal-promotion.com/portfolio-category/nyuto-onsen/

Nyuto Onsen se trouve à 50 minutes de bus (¥820pp) l'arrêt Shinkansen Tazawako (proche du lac du même nom connu pour sa profonde vertigineuse). 

Ce qui nous a le plus plu, ce furent les bains à l'air libre. Un top en cette saison, même si on a raté les couleurs d'automne.

En théorie, lorsque l'on reste dans le ryokan de Kuroyu, le Yu meguri est inclus. C'est un pass qui permet d'avoir accès aux bains des autres ryokans de la zone ainsi qu'au petit bus qui mène d'un ryokan à l'autre. Nous n'avons pas vraiment pu en profiter car nous n'avions pas trop bien compris comment cela fonctionnait. Il serait bon de se renseigner, sinon, il faut payer l'entrée des bains de chaque ryokan que l'on souhaite visiter. 

Jour 7 - Kakunodate 
Après Nyuto Onsen, nous nous sommes rendus vers midi à Kakunodate, une petite ville connue pour son quartier de maisons de samourais. Elle a aussi un quartier de maisons de marchands moins connus. La petite rue où sont alignés les maisons de samourais était très pittoresque avec ses feuilles d'érables si colorées. Nous avons visité la maison Aoyagi  (payant) et ce fut une bien longue visite de plus d'une heure. La mansion est très étendue, avec un grand jardin et on y retrouve même plusieurs bâtiments dont un restaurant et des boutiques mêlées aux éléments de musée. Très recommendable surtout pour ceux qui sont curieux de voir les costumes, armes, livres et jouets de l'époque Edo. 

Il semblerait que la ville de Kakunodate soit spécialisée dans l'artisanat d'articles et meubles en bois de cerisier. On y trouve aussi une fabrique de nouille et nous avions bien regretté de ne pas en avoir rapporté avec nous. 

Nous avons bien remarqué les troncs nus de cerisiers pleureurs partout dans la ville, indicateurs que Kakunodate sera une destination de choix en période de floraison des cerisiers au printemps (fin avril -début mai selon de Japan Guide). 

Après trois ou 4 heures à se promener à Kakunodate, nous sommes repartis pour passer la soirée à Morioka à l'hotel Route-Inn Ekimae, à deux pas de la station. L'objectif, tester les trois type de nouilles de Morioka. 


Jour 8 - Morioka
Morioka est connue pour ses nouilles. D'abord les reimen (ramens froids inspirés d'une recette coréenne) que nous avons testés à Pyon-Pyon Sha, près de la station. Un bouillon très savoureux, rendu spécial à cause de son goût aigre-doux grâce au kimchi et au fruit qui sont ajoutés. Le plus remarquable est la texture des nouilles, plutôt al dente et qu'il faut bien mâcher. Tout le monde n'aimera pas forcément les reimen,  probablement les plus aventureux seulement, mais nous avons beaucoup aimé. 

Nous sommes arrivés trop tard pour goûter les Jajamen (nouilles udon chinoises avec une sauce miso à la viande) dans une fameuse taverne proche des ruines du château, mais nous avons eu une agréable expérience dans un petit bouiboui de la rue principale pour 350¥. J'ai beaucoup aimé la sauce miso à la viande et le fait que le plat de nouilles soit transformé en une soupe juste avant de terminer le plat. Super. 

Finalement, les célèbres wonko soba sont tout simplement des nouilles sobas servies dans de tous petits bols. Une serveuse passe inlassablement remplir votre bol une fois terminé. Les wanko soba ne sont pas particulièrement mémorables pour les papilles mais c'est une expérience inoubliable qu'il vaut mieux partager avec un groupe d'amis pour savoir qui va être capable de manger le plus de bols. Une quinzaine de petits bols wonko correspond à la taille normale servie. Le coût du repas dépend du nombre de bols que vous demandez. Juste à côté de nous, il y avait un groupe de jeunes japonais dont l'une des étudiantes a gobé 105 bols d'affilée! Ce fut assez amusant de voir comment la serveuse s'acharnait à la resservir lorsqu'elle a remarqué que notre étudiante commençait à montrer des signes de satiété. Cette dernière dû ruser pour pouvoir poser le couvercle sur son bol avant que la serveuse ne la resserve. Une expérience très sympa. 

Morioka fut la bonne surprise du voyage.  Outre les nouilles que nous y avons dégusté avec plaisir, nous avons beaucoup apprécié de visiter le temple Hoonji des 500 disciples de bouddha qui nous a un peu fait penser au temple Sanjunsangen-zo de Kyoto (le temple des 1000 bouddhas). Les 500 status de bois, dorées, présentent toutes des expressions différentes et ludiques. Il y aurait même une statue de Marco Polo à retrouver parmi les 499 statues. Nous sommes aussi allés déguster du sake dans la boutique rattachée à la distillerie Asabiraki. Bien sûr, nous nous sommes promenés dans les ruines du château par curiosité. 

Après les visites de la journée ensoleillée et bien froide de novembre, nous avons repris le train pour Tokyo.

Jour 9 - Tokyo 
Nous avons passé notre dernière nuit dans l'auberge de jeunesse Toco dans le quartier de Taito. Une petite auberge très abordable et très prisée dans une ancienne maison traditionnelle. Nous n'avons trouvé que des place dans une dortoir de 6 lits pourtant nous avions pris soin de réserver 2 ou 3 mois à l'avance. 

Nous avons dîné dans une taverne Teriyaki (poulet grillé - voir photos GoogleMaps ci-dessous) proche de l'auberge. Nous y avons passé un moment très agréable car l'un des amis du cuisinier parlait anglais et nous a tenu compagnie toute la soirée. 

Pour notre dernière journée à Tokyo, nous sommes retournés à Asakusa pour acheter des pickles (tsukemono). Nous nous sommes rendus compte que nous n'y avons pas retrouvé tous les types de pickles (conserves au vinaigre) que nous avions goûté dans la région de Tohoku et nous aurions dû en acheter sur place lorsque nous y étions. Nous y avons fait quelques petites amplettes puis nous avons déjeuner notre dernier sukiyaki et chabu chabu au restaurant Imahan dont le menu du déjeuner était bon et abordable (sans être bon marché). 



Je suis repartie par le Narita Express (le billet est couvert avec le Japan Rail Pass mais il faut réserver le billet à Tokyo station en personne). Et voilà le deuxième séjour s'est achevé bien vite. Je reste émerveillée par les paysages et la gentillesse des japonais. Leur culture de la contemplation, de la relaxation et du bien-être est aussi remarquable pour un touriste de passage. 

Si jamais nous avions le temps, nous aimerions bien organiser une visite du Japon au printemps, pour voir les cerisiers en fleurs (Hanami), si éphémère, de la pointe sud depuis l'île de Kyushu à la pointe nord sur l'île de Hokkaido. Un pèlerinage sur Shikoku, des onsens en plein air, des dégustations de sake et de Whisky ou encore partir à la recherche du umami dans les restaurants côtés constituieraient un joli programme. Voir un match de sumo durant un tournoi, une compétitions de robots construits par des universités et visiter les studios Gibli de Hayao Miyazaki seraient des highlights inoubliables.   







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