Cette année 2014 fut pleine de rebondissements et suivre les news s'assimilait plus à suivre un feuilleton. Dans la série la vie est un feuilleton, la crise en Ukraine.
Les révoltes de Kiev commencèrent au mois de décembre 2013 contre le président ukrainien mais ce ne fut qu'en février 2014 que ce dernier s'enfuit et que tout s'emballa. On apprit que l'Ukraine était tiraillée entre les pro-russes et les pro-ukraine. Une guerre civile commença. La Crimée fit sécession, et des soldats russes marchèrent sur l'Ukraine. La Russie aura probablement menacé de couper l'approvisionnement en gas en Ukraine, un peu comme chaque année. Les prix du gas russes auraient augmenté de 80%. Ce ne fut qu'alors que les européens commencèrent à réagir. Ils se rendaient compte que cette crise en Ukraine pouvait être problématique pour leur approvisionnement en gas. Mais que pouvaient-ils donc faire contre la grande Russie?
Cette guerre civile fait des dommages collatéraux: un avion de Malaysia airlines traversant l'espace aérien ukrainien est abattu par un missile et on ne sait toujours pas qui est responsable, même si les séparatistes russes sont plus souvent montrés du doigt.
Cette guerre civile fait des dommages collatéraux: un avion de Malaysia airlines traversant l'espace aérien ukrainien est abattu par un missile et on ne sait toujours pas qui est responsable, même si les séparatistes russes sont plus souvent montrés du doigt.
Pendant ce temps, cette crise raviva les débats aux Etats-Unis sur la levée de l'interdiction de l'exportation de gas américain. Cela aiderait les pays d'Europe centrale à résister au chantage sur les prix du gas et de l'énergie. Au final, le département de l'énergie américain a décidé d'approuver la construction d'un port terminal en Louisiane et il semblerait que des exportations seront permises à partir de 2016. À suivre.
Finalement, le bras de fer géopolitique entre l'Europe, les États-Unis et la Russie commença. Des sanctions commerciales furent décrétées contre la Russie pour protester contre son action militaire en Ukraine. Entre autres, des restrictions sur l'exportation de produits frais européens vers la Russie fut décrétée. Il s'avèrera que ce fut surtout un coup dur pour les agriculteurs espagnols qui ne pouvaient plus vendre leurs légumes aux russes. Les russes, quant à eux, ont paré le coup, en négociant des importations de produits d'Amérique latine. Alors, de nouvelles sanctions européennes furent imposées, mais cette fois, sur les investissements et financement accordés en Russie. Étrangement, des avions militaires russes auraient été aperçus anormalement proche de l'espace aérien européen, notamment en Suède et en Finlande. D'ailleurs, certains parlèrent même d'une presque-collision entre un avion civil suèdois et un avions militaire russe. La France renonça à livrer son navire Mistral à la Russie.
En parallèle, depuis l'été 2014, le prix du pétrole n'a pas cessé de baisser de $105/baril pour arriver à $60/baril. L'augmentation de la production de gas de schiste aux États-Unis (ce qui baisserait la demande américaine en pétrole) serait, avec le ralentissement de la croissance chinoise, l'une des raisons principales de cette chute du prix du pétrole qui touche tous les pays producteurs certes, et particulièrement la Russie dont la moitié du PIB est lié aux ventes de l'or noir. Et nous voilà en décembre 2014, la Russie souffre d'une crise du rouble (baisse de 45% par rapport au dollar) qui annonce une crise économique et financière dans le pays, Vladimir Poutine aurait accusé l'Ouest des déboires russes au cours de sa dernière conférence de presse le 18 décembre 2014. La tension n'est pas prête de s'essouffler dans cette partie du monde.
En parallèle, depuis l'été 2014, le prix du pétrole n'a pas cessé de baisser de $105/baril pour arriver à $60/baril. L'augmentation de la production de gas de schiste aux États-Unis (ce qui baisserait la demande américaine en pétrole) serait, avec le ralentissement de la croissance chinoise, l'une des raisons principales de cette chute du prix du pétrole qui touche tous les pays producteurs certes, et particulièrement la Russie dont la moitié du PIB est lié aux ventes de l'or noir. Et nous voilà en décembre 2014, la Russie souffre d'une crise du rouble (baisse de 45% par rapport au dollar) qui annonce une crise économique et financière dans le pays, Vladimir Poutine aurait accusé l'Ouest des déboires russes au cours de sa dernière conférence de presse le 18 décembre 2014. La tension n'est pas prête de s'essouffler dans cette partie du monde.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire