Dès que j'en ai l'occasion, je désactive l'actualisation automatique des softwares: si je suis satisfaite du software tel qu'il est, pourquoi devrais-je le changer? Ah, oui, je ne suis pas consciente du progrès à côté duquel je passe, ce que rate. Et bien, 98% du temps, cela ne me dérange pas. Je préfère changer lorsque j'en ressens le besoin, ou parce qu'une fonction entendue ici ou là mérite vraiment le détour.
D'ailleurs, très souvent, les actualisations sont une fausse bonne idée. Les développeurs essayent toujours d'"optimiser" les nouvelles fonctionnalités pour les capacités grandissantes des nouveaux appareils, et cela se traduit par une application qui devient peu à peu, au rythme des actualisations, plus lente, moins efficace. Les limitations de l'ordinateur/téléphone/tablette paraissent d'autant plus rapidement obsolètes. Pourquoi, parce que dans le monde des ordinateurs et des softwares, on fait plus avec plus (et pas plus avec moins). Plus de fonctionnalités avec plus de puissance. Optimisation? Que nenni. En fait, j'ai souvent l'impression que les nouvelles applications "optimisées" sont si lourdes et compliquées, que les nouvelles lignes de codes annihilent les avancées en hardware.
Alors, voilà. Un beau jour Skype a décrété que le bug immense de décembre 2010 était dû au fait que trop d'abonnés avaient d'anciennes version de l'application. N'est-ce pas une donnée dont les ingénieurs/techniciens de la boîte avaient connaissance et qu'ils auraient dû mieux intégrer dans la conception de leur réseau? La problématique était posée. Comment forcer les utilisateurs à mettre à jour leur système.
Spotify oblige ses utilisateurs à l'actualisation de software (si l'application n'est pas à jour, Spotify ne fonctionne tout simplement pas sur mon ordinateur et je dois la télécharger). Et voilà, hier, je reçois un mail de la compagnie: "nous travaillons sans cesse à l'amélioration de nos prestations, et dans quelques mois, les Macs avec processeurs PowerPC ne seront plus supportés". En d'autres termes, je ne pourrai plus écouter la musique de Spotify via mon ordinateur qui vient de fêter dignement ses 7 ans en juin dernier. Utiliser mon fidèle portable, celui qui m'a accompagné en Suède, à Cergy, à Londres et à Madrid avait retrouver une belle jeunesse comme station multimedia dans le salon. Il me permettait d'écouter de la musique branché à des petits baffles (80% du temps), naviguer sur internet pour des recherches rapides devant la télé et voir des vidéos (pas de streaming malheureusement, il était déjà devenu trop lent pour cette évolution technologique). Et voilà, Spotify m'annonce que dans quelques mois, je ne pourrai plus l'utiliser. Mon fidèle ordi va perdre l'une de ses principales raisons d'être. Alors, j'enrage contre ces inutiles actualisations. J'ai un soft qui marche, un ordinateur qui marche, et du jour au lendemain, on me dit. Non, non. Ces outils caduques qui fonctionnent, hé bien, ne les utilisez plus et jetez-les à la poubelle et dépenser xxx€ pour être à jour et avoir le plaisir de bénéficier de nouvelles fonctionnalités absolument fantastiques. Moi, je préfère que Spotify s'évertue à négocier plus de contrats pour y trouver plus de musique, plutôt qu'ils ne perdent leur temps à changer le design de leur application pour mieux voir les morceaux de mes anciennes playlists qui ne sont plus disponibles.
Attention, je ne suis pas anti-progrès technologique. Je râle juste contre ces artefacts le plus souvent inutiles que l'on fait passer pour du progrès et qui gâchent l'expérience utilisateur.
1 commentaire:
Tout à fait d'accord... les actualisations dérangent vraiment trop l'expérience de l'utilisateur. Le problème c'est que la plupart de ces actualisations comportent des patchs de sécurité qu'ils doivent actualiser contractuellement :(
Pour ton Macbook, on pourrait essayer Grooveshark? Il a une interface web, ça devrait marcher...
Enregistrer un commentaire