jeudi, décembre 08, 2011
Fée électricité
samedi, novembre 19, 2011
Jour de réflexion
Aujourd'hui 19 novembre 2011. Veille d'élections législatives et présidentielles. Jour de réflexion.
Le peuple espagnol ne s'est pas encore prononcé que le leader du parti populaire (PP - droite conservative) est déjà donné vainqueur. Le système électoral favorise les deux grands partis, dit-on, il n'y aurait pas de 3ème voie. Et voilà, un pays déçu par les leaders socialistes qui l'ont accompagnés tant bien que mal dans cette période de crise avec d'interminables aides aux chomeurs, un pays pionnier qui a été le berceau du mouvement des indignés dans le monde occidental, un pays témoin du statut spécial et favorisé que se réservent ses élus en place sans vergogne, ce pays conscient
n'aurait d'autre choix que de voter massivement pour le leader de l'opposition qui s'est contenté de mener une campagne prudente et facile face au parti sortant pour s'assurer l'accès au pouvoir sans une ébauche de solution ou vision sans audace ni sang frais, un leader qui n'a même pas immédiatement condamné les scandales de corruption de représentants de son propre parti (cas Gurtel à Valence), un leader peu charismatique qui n'a pas réfréné les piques puériles que son parti et médias partisans lançaient contre Zapatero et son gouvernement durant ces 4 dernières années. Honnêtement, qui s'intéresse de savoir si la ministre de la santé n'ait pas la taille mannequin et affiche quelques formes?
Pourquoi ne pas donner une belle claque à ces partis majoritaires si bien installés dans leur tour d'ivoire? Le changement n'est-ce pas un peu plus que chasser le parti à la tête du gouvernement mais tous les partis au pouvoir? Si j'avais été inscrite sur les listes électorales en Espagne (et si j'avais renoncé au vote en France), j'aurais bien sûr du mal à choisir pour qui voter (les partis minoritaires ayant été purement et simplement exclus de l'unique pseudo débat présidentielle télévisé et ne font guère la une des journaux, mais je saurais clairement pour qui ne pas voter, et ce indépendemment de toute idéologie. Ah, c'est tellement plus facile d'être un simple observateur.
dimanche, octobre 30, 2011
Monsieur / Madame le President
jeudi, octobre 27, 2011
Steve Jobs... of course
CNET UK Presents: History of the iPhone, dedicated to the memory of Steve Jobs from Drew Stearne on Vimeo.
samedi, octobre 01, 2011
iPad, 1er Bilan - Lieu d'usage
iPad, compagnon mobile? Pas totalement. Avant de l'acquérir, j'imaginais que je l'emmènerais avec moi au boulot pour lire dans le métro, ou à la pause déjeuner. Guess what, ça n'arrive presque jamais. Je le trouve encore un peu grand pour l'utiliser dans le métro discrètement, les eReaders de 7 pouces semblent bien plus adaptés pour l'usage ultramobile.
Du coup, 85% du temps, je l'utilise à la maison: sur le sofa pour la mini-sieste, sur la table de la cuisine en prenant le petit déjeuner, dans le lit au réveil au moment de "remolonear"... Parfait outil pour feuilleter des liens RSS de news en tous genres avec des applis genre FLUD / Flipboard / Twitter / Pulse / LeMonde.fr / Courrier International, surfer sur le web avec Atomic Web Browser / Maven ou regarder des vidéos (lorsqu'elles se chargent), faire le point sur mon agenda...
Le reste du temps, je l'utilise durant les petites escapades de week-end dans le train ou dans l'avion: là, sa taille me semble adéquate. Là, outre l'usage habituel de lecture de journaux, j'aime bien en profiter pour faire un backup de mes photos de week-end et terminer ma classification de photos avec PixelSync / Photosmith... Je suis un peu déçue car pour le traitement des photos "on the go", les applications disponibles restent encore un peu "immatures" même si on est sur la bonne voie, mais c'est une autre histoire. J'attends avec impatience de voir ce que iOS5 va apporter au système de gestion des photos pour améliorer le workflow mobile...
mardi, septembre 27, 2011
iPad - 1er bilan, 4 mois après : l'étui
CEO HYBRID Marware (funda) |
dimanche, septembre 18, 2011
Mon "workflow" photo
Bon, cela fait plus de 3 ans que je cherche à trouver un processus, une méthodologie pour traiter mes photos digitales (et les analogiques digitalisées). Mon "workflow" photos.
À chaque fois que j'en parle à un non-aficionado de la photo (quelqu'un qui n'a pas une bibliothèque avec des milliers et des milliers de photos à archiver et classer), je les laisse perplexes. Pour eux, il n'y a pas de problème. Leur réponse est d'autant plus simple que pertinente: "Pourquoi ne jettes-tu pas les photos que tu n'aimes pas et tu gardes celles qui restent?". Je suis restée bouche bée.
Et oui, j'avais oublié le sacro-saint KISS concept. Keep It Simple, Stupid. Aussi bête que cela puisse paraître, cette petite remarque a fini par me convaincre qu'avant de commencer à classer les photos que je veux garder, je dois d'abord penser à celles que je vais effacer purement et simplement (et pas seulement marquer comme "pas top"). Mine de rien, c'était un pas de géant pour moi! Accepter de me défaire des photos que j'ai prises... Cela m'a aidé à concevoir aussi qu'il était inutile de faire une classification nivelée en fonction de la beauté des photos (plus ou moins)... Pas la peine d'essayer de différencier si une photo est belle, à moitié belle, très belle, hyper belle. Il faut qu'elle soit digne d'intérêt, voilà le critère principal pour qu'une photo soit retenue. Ensuite, si je l'aime (un peu, beaucoup, à la folie, passionément), je la mettrai en valeur.
Malgré tout, je continue à penser que la solution que je recherche ne se limite pas à un binaire "Rejette les photos qui ne te plaisent pas / Retiens celles que tu aimes". Pourquoi?
Parce qu'il ne s'agit pas seulement de garder des photos en archives, mais aussi (et surtout) de les publier à des audiences diverses (amis, famille et autres?). Ensuite, l'objectif final est de pouvoir à la fin de l'année, réviser l'ensemble de mes photos et d'en choisir quelques-unes qui auront l'honneur d'être imprimées (ou exposées, soyons fous).
J'ai choisi le logiciel Aperture d'Apple pour organiser mes photos plutôt que iPhoto car outre la possibilité de classifier les photos avec des étoiles, il permet d'utiliser des labels couleurs. Et surtout, à l'exportation, les photos ayant des labels de couleurs sont facilement identifiables dans le Finder grâce à ces couleurs! Cela fait quelques mois déjà que j'utilise Aperture, mais je n'y suis toujours pas habituée et d'ailleurs, la simplicité de Lightroom me manque un peu.
Voici le processus de classification que je vais tester d'ici à fin 2011.
Étape 1: Rejet et préselection des photos.
Les photos floues, ou moins belles qu'escomptées, ou en double sont tout simplement rejetées. Je ne garde que les photos dignes d'intérêt (artistique, souvenir ou contextuel).
A priori, les photos non rejetées sont gardées dans la base de données principale (celle d'Aperture). En général, j'ai un taux de rejet très faible. Peut-être 10 ou 15%, mais c'est déjà un bon début. L'objectif, c'est de m'habituer à sélectionner de mieux en mieux les photos, pour ne garder que le "meilleur". Les photos retenues sont marquées avec une, deux ou trois étoiles. Je suis souvent indécise, et certaines photos sortiront de la première révision sans classement étoilé. Ce sont les photos non marquées.
Étape 2: Photos non marquées
Je re-visionne les photos non marquées et je décide s'il faut les rejeter ou pas. Les photos non marquées sont celles qui n'ont pas été revues. Il ne doit pas rester de photos non marquées.
Typique photo contextuelle |
Retenue malgré le flou et l'ombre, pour son regard |
(2*) Souvenirs. Des photos qui donnent des détails qui sont chers aux participants de l'événement. Il y aura souvent des portraits, ou des petits détails et private jokes qui généralement n'intéresseront que ceux qui étaient présents.
(3*) Représentatives: Photos les plus représentatives de l'événement. Aussi, celles que je peux montrer à tout le monde. Souvent, ce sont celles pour lesquelles j'ai eu un coup de coeur lors de la classification initiale.
Coup de coeur |
Étape 4: Et les labels dans tout ça? et le K.I.S.S. dans tout ça?
Là, je ne suis toujours pas fixée mais je sais que je veux les utiliser (ce n'est bien évidemment pas obligatoire). Cela reste à peaufiner. Les couleurs sont utiles pour faire des sélections de préférence exclusives sans corrélation. (tandis que les étoiles servent à des classifications inclusives et nivelées).
Une idée à essayer:
- vert: photos destinées à Facebook n'ayant pas besoin de retouche
- bleu: publication flickr
- violet: photos à retoucher destinées à Flickr.
- rouge: pour impression dans album photo
- gris: pour blog ou envoi exclusif...
À essayer. S'il reste des photos en jaune, violet ou orange, cela signifie qu'il y a des photos qui n'ont pas été traitées...
- Réorganiser le capharnaum existant
- Organiser la publication (Flickr / Picasa / G+ / Facebook/MobileMe)... Cela peut aussi vouloir dire choisir un seul site de publication (moins de gestion)
- Imprimer les albums 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011 (donc faire la sélection de photo qui va bien)
Je ne suis pas sortie d'affaire :-)
mercredi, septembre 14, 2011
Du "multitasking"
Tant de choses à faire, tant de choses à écrire, tant de choses à lire, tant de lieux à visiter, tant de choses à voir. Je n'ai plus le temps de penser.
On est dans l'ère du multitasking.
Étrangement, au lieu d'avoir l'impression d'en faire toujours plus, je me sens de moins en moins efficace. Je veux tout faire, trop faire et puis, je m'épuise rien qu'à l'idée de tout ce que je souhaite réaliser.
Avec mon smartphone, je lis rapidement quelques titres de mes liens RSS favoris, je retweete ceux qui me semblent intéressants, publie sur Facebook ceux qui pourront intéresser quelques un de mes contacts, marque pour lire plus tard les articles de référence. Message sur Whatsapp de X, je réponds. Message de Y, je réponds. Conversations en parallèle. Un article attire mon attention, il y a un lien, puis un autre à suivre. Heureusement, mon téléphone sonne rarement. Un email reçu, il faut que je le lise. Ah, traverser la route, il faut regarder des 2 côtés... En quelques minutes, j'ai eu des centaines de stimuli auxquels j'ai plus ou moins répondu. Mais qu'en restera-t-il à la fin de la journée? Vais-je me souvenir que j'ai lu tel ou tel article de tous ceux qui ont attiré mon attention, alors que je faisais autre chose (traverser la rue, répondre à un mail, regarder la télé..). Vais-je me forger ma propre opinion sur chacun d'eux? Trop souvent, j'ai l'impression d'être le pluvier du Gorgias. L'oiseau qui mange et fiente en même temps. Comme si je me satisfaisais de faire & consommer beaucoup de choses, sans réellement avoir produit quoi que ce soit... Ma mémoire? Elle est sur le web. J'aurais pu profiter du fait que mon esprit n'est plus encombré de toutes ces données superflues pour penser un peu, mais je ne travaille qu'à rassembler, encore et toujours plus de données, de mille sources. Et voilà.
Pendant ce temps, des artistes créent, des chercheurs apportent peu à peu leur contribution aux futures grandes découvertes, les geeks créer des applications utiles et moins utilies, les hackers nous détroussent. Et moi, et moi et moi? Je consomme à tout va du bruit digital, je le retransmets sans plus tout en faisant autre chose, je suis dissipée, et j'appelle ça "du multitasking", ça fait plus cool.
Via Flickr:
Yayoi Kusama, artiste japonaise née en 1929, exposition au Reina Sofia
jeudi, août 25, 2011
Faire plus avec moins
mercredi, août 24, 2011
Pas glop: les actualisations automatiques de Software
jeudi, août 04, 2011
Éphémère Star
Il y a longtemps que j'avais en tête un post sur le caractère éphémère de notre existence et de toute chose en ce bas monde. Maintenant, je sais qu'il y en aura plusieurs.
Une droguée alcoolique est décédée, elle était aussi une artiste talentueuse. Elle fait donc la Une des journaux. Amy Winehouse. Le monde la pleure, tant de talent gâché, elle est partie trop tôt entend-t-on. Elle était adulée pour son oeuvre, deux albums de musique, pour sa magnifique voix et certains de ses fans adoraient certainement son côté âme perdue, agent provocateur.
Une richesse estimée à 6 millions (livres sterlings, euros, dollars - who cares at this level?), des millions d'albums vendus, une notoriété qui avait dépassée les frontières de son quartier (limite habituelle du succès du commun des mortels) pour devenir mondiale, des fans, une reconnaissance de son talent de son vivant. Et pourtant, elle se tuait à petit feu.
Oui, elle se tuait à petit feu. Disons qu'elle jouait à éteindre sa flamme, puisque vieillir n'est-ce-pas mourir à petit feu? Apparemment, elle se shootait aussi bien seule qu'en compagnie de l'amour de sa vie. Pourquoi a-t-elle commencé? Pourquoi a-t-elle continué? Pour vivre plus d'expériences extrêmes? S'échapper de ce monde? Pour retrouver une inspiration perdue au milieu de tant de chahut? Par peur de la décadence (quelle ironie)? On ne saura pas. Du moins, je ne le saurai jamais. Je crois qu'elle n'avait pas réalisé que malgré tout le malheur qu'elle a pu connaître (séparation de ses parents, son divorce et que sais-je?), elle a eu accès à son petit coin de paradis terrestre et n'a pas su le savourer.
Pourquoi pleurer sur sa tombe? Elle a fait de sa vie ce qu'elle voulait, non? En plus, elle au moins, elle a eu le temps de produire une oeuvre, une belle oeuvre, reconnue de son vivant. Pour lui rendre hommage, on peut encore écouter ses chansons. Je n'écoutais pas leurs paroles mais j'adorais leurs mélodies et sa voix. Je ne nie pas que la mort d'Amy Winehouse soit une perte pour le monde artistique. Je regrette simplement que la presse traite cette disparition prématurée comme un ultime sacrement au rang de légende dans un pseudo club des 27 (comment peut-il y avour un club s'il n'y a pas de vie pour l'animer?), alors que ce n'est que la conclusion logique d'une fuite en avant effrenée dans une insatiable spirale de drogue et alcool...
Elle aurait peut-être pu continuer à nous offrir des chansons, des mélodies qui nous inspirent, ou nous aider à découvrir de nouveaux talents. Au moins, elle avait déjà créé quelque chose.
Ce n'est certainement pas le cas des dizaines de jeunes personnes qui ont été froidement abattues par leur compatriote sur cette île en Norvège. Pour eux, c'était vraiment trop tôt.
J'ai envie de croire que si Amy Whinehouse le voulait vraiment elle aurait pu s'en sortir, un peu à l'image de Drew Barrymore qui connut si jeune les dérives du showbiz et ceitte fameuse spirale insatisable. J'ai envie d'y croire pour nous tous qui n'avons pas fini notre oeuvre, et qui un jour pourrions nous retrouver dans une le même genre de spirale infernale. Tout ne dure qu'un temps, qu'on mesure à l'once de notre propre perception et de notre propre vie. Deux échelles si intimement liées et si trompeuses. Il faut en profiter, apprécier et vivre chaque instant, mais ne pas le gâcher.
lundi, juillet 18, 2011
Suivre à la trace notre vie numérique...
Vidéos de surveillance au bord du lac |
Quand on était petit, on avait les conseils des parents: "fait attention à ce que tu dis", "parle correctement", "ne dis pas ça en public"... Ils sont tout aussi valides aujourd'hui, et même plus d'ailleurs, vu la persistance des déclarations numériques... On ne peut vraiment plus parler de paroles en l'air.
J'ai deux blogs que j'alimente de manière erratique, deux identités Twitter (Itya972 et Juanita972 - l'une pour suivre les gens que je connais et l'autre pour suivre la quantité énorme d'info des gens que je ne connais pas...il faudra peut-être que je lise l'aide de Twitter un jour), un Facebook, un Flickr, un G+ (mode découverte), un Delicious (que je ne vais pas renouveler après la vente par Yahoo), un compte ReaditLater, un compte Instapaper, 4 ou 5 adresses emails en usage (et combien d'autres oubliées et peut-être désactivées)... Entretenir une vie numérique consomme énormément de temps, est nettement moins gratifiant que la vie sociale normale (à moins de trouver son public ou d'être déjà une célébrité, on reçoit très peu de feedback, commentaires et les échanges restent souvent superficiels) et un tant soit peu plus risqué côté traçabilité.
Alors, pourquoi s'entêter à maintenir une vie numérique?? Pourquoi s'y lancer?
mercredi, juillet 13, 2011
Crise de la dette Européenne
mardi, juillet 12, 2011
De mes vacances... ou "Pierrette et le pot au lait"
Plan de bataille pour les vacances |
jeudi, juin 30, 2011
Pourquoi une tablette?
J'ai de moins en moins envie de trimbaler partout mon portable 15" qui au rythme d'un petit voyage chaque weekend apparaît désormais plutôt encombrant... Aujourd'hui, je veux avoir mon ordinateur tout le temps avec moi, ou presque, en week-end ou en vacances. Un outil plus léger est donc "nécessaire" avec, bien entendu une connexion 3G...
La tablette apporte pour la lecture de sites webs et d'articles en général un confort de consultation et de manipulation non négligeable.
Je cherchais surtout un outil ultra-portable, plus grand qu'un téléphone, toujours connecté (ou presque) et agréable pour:
- récupérer mes photos de voyage/WE et pouvoir les sélectionner sur le pouce
- lire les nouvelles sélectionnées durant la semaine,
- lire les articles des magazines auxquels je suis abonnée via un format agréable.
- lire des vidéos choisies à l'avance sur des vols long courrier (Paris-Martinique, Madrid-NY, etc...)
Habituée à l'univers Apple, j'ai choisi l'iPad. Et bien, je suis plutôt déçue.
L'outil est beau, certes, mais il y a comme un goût amer qui pourrit l'expérience utilisateur...
Un an après son lancement, il n'y a toujours pas d'application adaptée et valable pour l'usage nomade de la fameuse tablette comme outil de sélection des photos. Plusieurs applications ont des petits bouts de bonnes idées, mais aucune n'est encore au point, ce qui affecte sérieusement l'expérience utilisateur. Restrictions Apple ou autre, c'est vraiment dommage.
La tablette se rattrape un peu pour la lecture des magazines et journaux, mais il y a trop souvent des lenteurs (réseau ou autre??), des bugs pour le partage sur Facebook ou Twitter, difficulté pour consultation hors ligne, qui limitent le plaisir de l'usage de la tablette. Lire des nouvelles et pouvoir les partager d'un geste, c'était la magie que j'attendais. Ben, c'est pas facile tous les jours. Attention, je ne dis pas que ça ne fonctionne pas. Mais plutôt, que ça bug trop souvent pour des raisons X ou Y (je m'en fiche que ce soit hardware ou logiciel, je veux juste que ça marche). Et puis, un autre problème la fragmentation des identités sur internet ne facilitent pas la tâche pour partager les articles...Mais ça, c'est une autre histoire.
Quant à la lecture vidéo, même s'il y a enfin des applications pour lire les fichiers AVI, il faut d'abord passer par un ordi pour les mettre sur l'iPad... Combien de fois les vidéos ne se chargent que partiellement sur l'iPad alors que le visionnage se fait sans encombre sur l'ordinateur?
Et puis, il n'y a toujours pas de site valable (officiel) pour voir tous les films que l'on veut, ni les louer, ni les télécharger pour les voir offline... Impossible de trouver le film Between The Folds par exemple...
Dur Dur... Ou c'est pas au point tout ça, ou bien je suis déjà technologiquement rouillée...
jeudi, juin 02, 2011
Ces créations qu'on ne verra peut-être jamais
Voyons en quelques-unes:
Fiorenzo Omenetto: Silk, the ancient material of the future | Video on TED.com
Suzanne Lee: Grow your own clothes
Forget entrepreneurs, only banks can create wealth
In the actual world, there should be no such problems, because people here deal with real money all the time. Most of us rely on entrepreneurs, or at least on businesspeople, to direct it our way, so that we can pass it on, in exchange for goods and services, or in gifts, or, of course, deposit it in banks. (Lots of us liked the way our property made money in recent years too, even though that was one of the main outlets whereby the abstract wealth of the banks seeped out, and contaminated the entire system.) But we are also charged for the privilege of taking part in the process of making abstract money real. That's tax.
What is our tax spent on? It is spent on just one thing. It is spent on ensuring that our potential for taking part in money-circuits is maximised, by educating us, keeping us healthy, maintaining the civic structures around us, providing some civilised amenities as incentives to make us feel that life is worthwhile and enriching for its own sake, and generally keeping the order we need to get out to work and play our small part in the process of giving the abstract wealth of the banks a place to go, so that it can rumble along collecting real value, like a snowball collects snow. In that respect, government spending is itself an investment in banking.
Tax is also used to provide subsistence for those who for some reason or another are unable to extract cash from the money-circuits that are the sole creators of wealth.
mardi, mai 31, 2011
Les concombres de la discorde
Sur fond de crise sanitaire grave en Allemagne, un coupable a été immédiatement désigné: le concombre Andalous. L'Allemagne après avoir annoncé en grandes pompes qu'elle pourrait accueillir les ingénieurs espagnols au chômage, retourne bien vite sa veste pour protéger la réputation de ses agriculteurs et de sa chaîne alimentaire.
"Et la présomption d'innocence?" crient les espagnols indignés d'une telle calmonie contre un secteur qui représenterait 2% de leur PIB ( soit 20 à 30 milliards d'euros sur l'année environ).
Certes, il n'y a pas eu de cas en Espagne, sauf quelqu'un à San Sebastian qui revient d'Allemagne. Les uns pointent du doigt une ferme d'agriculture "bio" proche des champs de concombres, d'autres parlent d'une contamination dans un camion qui auraient transporté les fameux légumes, d'autres parlent d'une contamination au marché... Comment se fait-il qu'à aucun moment dans la chaîne de transport, on n'aie identifié quelque chose de louche?
En attendant, je pense au film Food Inc qui justement faisait référence à une contamination de hamburgers par cette même bactérie.
Apparemment l'Allemagne vient d'annoncer que les concombres espagnoles ne sont peut-être pas la cause du mal. Mais La source de l'épidémie n'est toujours pas identifiée. On ne sait pas non plus si c'est le lait frais, l'eau, les steaks tartares... Ou, qui sait, une tentative d'attaque terroriste ou un essai d'une agence secrète pour étudier la diffusion d'une telle arme bactériologique comme ce fut peut être le cas pour le LSD...
Moi qui étais en train d'essayer de planifier mes vacances, je ne sais plus si c'est toujours aussi tentant d'aller faire une petite escapade en Allemagne ou d'aller dorer sous le soleil d'Andalousie et de profiter de la sacro-sainte cuisine méditéranéenne... Je vais peut-être rester à Madrid finalement...
De mon côté, je vais éviter de manger des concombres, du gaspacho (snif), du salmorejo (double snif) ou des salades dans les restos jusqu'à ce que cela se calme un peu.
Après on oubliera, et la vie de ceux qui restent reprendra son cours. Les agriculteurs calomniés obtiendront des subventions de l'Union Européenne, si jamais une source est identifiée, il y aura d'interminables procès pour savoir qui est fautif, et puis un jour, on n'en entendra plus parler.
dimanche, mai 29, 2011
Du superflu
J'ai vu le film Bébés de Alain Chabat.
Je le recommande chaudement. Le documentaire suit l'évolution de 4 bébés à San Francisco, au Japon, en Mongolie et en Namibie. On peut voir comment dans ces différents environnements, se développent les bébés. Il est très amusant de voir combien aux Etats-Unis ou aux Japon, les enfants restent dans un univers asceptisé et comment leurs parents s'évertuent à les stimuler via jeux, accessoires ou autres activités alors qu'en Namibie et Mongolie, les enfants semblent plus ou moins livrés à eux-même et réagissent aux nombreux stimulis inhérents à leur environnement, avec une intervention parentale beaucoup plus en arrière plan. Pas de névrose parce que le petit mange de la terre, que le chien lèche sa bouche ou qu'un coq de combat se promène à deux pas de lui.
Le doculentaire montre simplement que malgré toutes ces différences d'univers, les enfants grandissent bel et bien, certes, à des rythmes un peu différents. Posant la question de l'intérêt réel de tous ces artefacts superflus et d'un potentiel excès de mesures de "sécurité" que nous utilisons aujourd'hui dans notre vie de tous les jours. Sur ce dernier point, je ne peux que penser à l'exemple des normes européennes qui cherchent à nous empêcher d'acheter notre poisson frais à Bellefontaine ou nos légumes au bord de la route à Rivière Salée... Alors qu'il y a des années qu'on le fait et que ça fonctionne bien, ¿non?
À la recherche d'étui pour iPad
L'étui qui me plaît, c'est le Portenzo. Un étui qui ressemble à un cahier Moleskine et qui a la fonctionalité de la Smart
Cover, possibilité d'ajouter une encoche pour l'appareil photo, une encoche pour un stylet et un aimant pour une fermeture pratique.Avantage et inconvénient, il est fabriqué à la main et l'envoi tarde 4 à 6 semaines, plus le temps de transport des US vers l'Europe. J'adorerais avoir une version orange tangerine ou style lambskin avec un interieur violet (deep purple). J'attends de voir s'ils me repondent sur la disponibilité de l'option avant de commander. Je me demande si je le recevrai à temps pour mon anniversaire. Pour le moment, il est tres probable que je choisisse cette option. D'autres options d'étuis Moleskine existent P&G Octavo semble une bonne solution aussi.
Bien évidemment, le modèle est en rupture de stocks et pas d'envoi avant 2 semaines minimum.
Le Clutch avait attiré mon attention pour les voyages. Et le Leather shell pour iPad2 m'a semblé une excellent option comme companion de la Smart Cover de l'iPad 2. Encore une fois, pas d'envoi avant le 15 juillet. Ensuite, l'inconvénient c'est la Smart cover que je ne recommande pas vraiment en mode sofa, même si elle fonctionne parfaitement sur une table, etc.
Switcheasy Canvas par iLounge
Portenzo Notebook vs Dodo case
Ensuite, il y a plein de vidéos sur Youtube...
J'aurais bien aimé acheter mon étui directement en Espagne, mais en Europe, je n'ai trouvé que des fabriquants italiens (Puro), français (Noreve, super cher) et sinon, les étuis standards américains Griffin, Belkin qui ne me plaisent pas. Il me reste passer par le Corte Ingles pour voir s'ils ont le Ozaki Notebook pour iPad 2 qui pourrait être une option sympa.
mercredi, mai 25, 2011
Citius, Altius, Fortius? - ou la crise de l'éducation supérieure...
Indignados près de la Puerta del Sol, Madrid |
Ainsi, l'article relatant la vision du créateur de Paypal sur le prochain éclatement de la bulle de l'enseignement supérieur m'a fait "réfléchir" sur la portée et l'utilité des études. Peter Thiel faisait particulièrement référence aux système éducatif coûteux américain et aux grandes usines d'élite comme Harvard, Stanford et autres qui monnayent à des prix exorbitants leur enseignement. Aujourd'hui, en tant de crise, il suggère que la question de la rentabilité de telles études prend d'autant plus de sens que ces diplômes n'assurent ni l'emploi ni un niveau salarial satisfaisant dans un environnement ou une grande partie de la population est largement diplômée et peut-être même sur-qualifiée.
Un indigné demande la révolution... |
Grande surprise, depuis le 15 mars 2011, une foule a assailli la Puerta del Sol et autres places espagnoles pour contester la situation actuelle, ces voies sans issue qui leur était offerte. La génération précaire réclame une révolution qui permettrait enfin aux jeunes espagnols de travailler chez eux et d'y vivre décemment. Ils exigent une démocratie réelle (?) où ils auront eux aussi doit à leur part du gâteau. Est-ce le début d'une plus grande révolution d'une toute autre envergure où cela va-t-il être tué dans l'oeuf? On verra bien.
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Paille, on nous a vendu un rêve dans Antilla
Les indignados espagnols maintiennent la pression dans l'Express
La génération perdue de la grande récession dans CNN Money