Sur fond de crise sanitaire grave en Allemagne, un coupable a été immédiatement désigné: le concombre Andalous. L'Allemagne après avoir annoncé en grandes pompes qu'elle pourrait accueillir les ingénieurs espagnols au chômage, retourne bien vite sa veste pour protéger la réputation de ses agriculteurs et de sa chaîne alimentaire.
"Et la présomption d'innocence?" crient les espagnols indignés d'une telle calmonie contre un secteur qui représenterait 2% de leur PIB ( soit 20 à 30 milliards d'euros sur l'année environ).
Certes, il n'y a pas eu de cas en Espagne, sauf quelqu'un à San Sebastian qui revient d'Allemagne. Les uns pointent du doigt une ferme d'agriculture "bio" proche des champs de concombres, d'autres parlent d'une contamination dans un camion qui auraient transporté les fameux légumes, d'autres parlent d'une contamination au marché... Comment se fait-il qu'à aucun moment dans la chaîne de transport, on n'aie identifié quelque chose de louche?
En attendant, je pense au film Food Inc qui justement faisait référence à une contamination de hamburgers par cette même bactérie.
Apparemment l'Allemagne vient d'annoncer que les concombres espagnoles ne sont peut-être pas la cause du mal. Mais La source de l'épidémie n'est toujours pas identifiée. On ne sait pas non plus si c'est le lait frais, l'eau, les steaks tartares... Ou, qui sait, une tentative d'attaque terroriste ou un essai d'une agence secrète pour étudier la diffusion d'une telle arme bactériologique comme ce fut peut être le cas pour le LSD...
Moi qui étais en train d'essayer de planifier mes vacances, je ne sais plus si c'est toujours aussi tentant d'aller faire une petite escapade en Allemagne ou d'aller dorer sous le soleil d'Andalousie et de profiter de la sacro-sainte cuisine méditéranéenne... Je vais peut-être rester à Madrid finalement...
De mon côté, je vais éviter de manger des concombres, du gaspacho (snif), du salmorejo (double snif) ou des salades dans les restos jusqu'à ce que cela se calme un peu.
Après on oubliera, et la vie de ceux qui restent reprendra son cours. Les agriculteurs calomniés obtiendront des subventions de l'Union Européenne, si jamais une source est identifiée, il y aura d'interminables procès pour savoir qui est fautif, et puis un jour, on n'en entendra plus parler.
mardi, mai 31, 2011
Les concombres de la discorde
dimanche, mai 29, 2011
Du superflu
J'ai vu le film Bébés de Alain Chabat.
Je le recommande chaudement. Le documentaire suit l'évolution de 4 bébés à San Francisco, au Japon, en Mongolie et en Namibie. On peut voir comment dans ces différents environnements, se développent les bébés. Il est très amusant de voir combien aux Etats-Unis ou aux Japon, les enfants restent dans un univers asceptisé et comment leurs parents s'évertuent à les stimuler via jeux, accessoires ou autres activités alors qu'en Namibie et Mongolie, les enfants semblent plus ou moins livrés à eux-même et réagissent aux nombreux stimulis inhérents à leur environnement, avec une intervention parentale beaucoup plus en arrière plan. Pas de névrose parce que le petit mange de la terre, que le chien lèche sa bouche ou qu'un coq de combat se promène à deux pas de lui.
Le doculentaire montre simplement que malgré toutes ces différences d'univers, les enfants grandissent bel et bien, certes, à des rythmes un peu différents. Posant la question de l'intérêt réel de tous ces artefacts superflus et d'un potentiel excès de mesures de "sécurité" que nous utilisons aujourd'hui dans notre vie de tous les jours. Sur ce dernier point, je ne peux que penser à l'exemple des normes européennes qui cherchent à nous empêcher d'acheter notre poisson frais à Bellefontaine ou nos légumes au bord de la route à Rivière Salée... Alors qu'il y a des années qu'on le fait et que ça fonctionne bien, ¿non?
À la recherche d'étui pour iPad
L'étui qui me plaît, c'est le Portenzo. Un étui qui ressemble à un cahier Moleskine et qui a la fonctionalité de la Smart
Cover, possibilité d'ajouter une encoche pour l'appareil photo, une encoche pour un stylet et un aimant pour une fermeture pratique.Avantage et inconvénient, il est fabriqué à la main et l'envoi tarde 4 à 6 semaines, plus le temps de transport des US vers l'Europe. J'adorerais avoir une version orange tangerine ou style lambskin avec un interieur violet (deep purple). J'attends de voir s'ils me repondent sur la disponibilité de l'option avant de commander. Je me demande si je le recevrai à temps pour mon anniversaire. Pour le moment, il est tres probable que je choisisse cette option. D'autres options d'étuis Moleskine existent P&G Octavo semble une bonne solution aussi.
Bien évidemment, le modèle est en rupture de stocks et pas d'envoi avant 2 semaines minimum.
Le Clutch avait attiré mon attention pour les voyages. Et le Leather shell pour iPad2 m'a semblé une excellent option comme companion de la Smart Cover de l'iPad 2. Encore une fois, pas d'envoi avant le 15 juillet. Ensuite, l'inconvénient c'est la Smart cover que je ne recommande pas vraiment en mode sofa, même si elle fonctionne parfaitement sur une table, etc.
Switcheasy Canvas par iLounge
Portenzo Notebook vs Dodo case
Ensuite, il y a plein de vidéos sur Youtube...
J'aurais bien aimé acheter mon étui directement en Espagne, mais en Europe, je n'ai trouvé que des fabriquants italiens (Puro), français (Noreve, super cher) et sinon, les étuis standards américains Griffin, Belkin qui ne me plaisent pas. Il me reste passer par le Corte Ingles pour voir s'ils ont le Ozaki Notebook pour iPad 2 qui pourrait être une option sympa.
mercredi, mai 25, 2011
Citius, Altius, Fortius? - ou la crise de l'éducation supérieure...
Indignados près de la Puerta del Sol, Madrid |
Ainsi, l'article relatant la vision du créateur de Paypal sur le prochain éclatement de la bulle de l'enseignement supérieur m'a fait "réfléchir" sur la portée et l'utilité des études. Peter Thiel faisait particulièrement référence aux système éducatif coûteux américain et aux grandes usines d'élite comme Harvard, Stanford et autres qui monnayent à des prix exorbitants leur enseignement. Aujourd'hui, en tant de crise, il suggère que la question de la rentabilité de telles études prend d'autant plus de sens que ces diplômes n'assurent ni l'emploi ni un niveau salarial satisfaisant dans un environnement ou une grande partie de la population est largement diplômée et peut-être même sur-qualifiée.
Un indigné demande la révolution... |
Grande surprise, depuis le 15 mars 2011, une foule a assailli la Puerta del Sol et autres places espagnoles pour contester la situation actuelle, ces voies sans issue qui leur était offerte. La génération précaire réclame une révolution qui permettrait enfin aux jeunes espagnols de travailler chez eux et d'y vivre décemment. Ils exigent une démocratie réelle (?) où ils auront eux aussi doit à leur part du gâteau. Est-ce le début d'une plus grande révolution d'une toute autre envergure où cela va-t-il être tué dans l'oeuf? On verra bien.
Autres articles sur des sujets similaires:
Paille, on nous a vendu un rêve dans Antilla
Les indignados espagnols maintiennent la pression dans l'Express
La génération perdue de la grande récession dans CNN Money
mardi, mai 17, 2011
A qui profite le crime?
lundi, mai 16, 2011
Me myself and I...Shoe-aholic.
Ce week-end, j'ai découvert que j'étais fan de chaussures et que je n'avais pas moins de 38 paires accumulées sur les 5 dernières années! Certes, après mon grand nettoyage de printemps, j'ai tout de même jeté 2 paires de chaussures abimées ou devenues trop inconfortables après 5 ans de longévité... Il ne m'en reste donc plus que 36...
Jusqu'alors, j'étais persuadée que je n'avais que très peu de paires de chaussures. Quelle surprise!
Enfin, j'ai donc:
- 3 paires de pantoufles (1 vieille de 6 ans qui sont toujours confortables quoique bien abimées, 1 pour les voyages, 1 autre pour rire que j'ai récupéré dans un hôtel)
- 4 paires de bottes (et pourtant je n'ai pas de bottes d'eau),
- 4 paires de bottines dont une avec Goretex (mais pas chaude),
- 4 paires de baskets (dont 1 qui va me servir pour peindre ce week-end,
ensuite, elle ira probablement à la poubelle, 1 pour courir, 1 pour la montagne et 1 autre que j'utilise pour la capoeira) etc...
- 2 paires de ballerines ou assimilées (seulement!)
- 3 ou 4 paires de sandales pour la plage et les vacances
- et autres chaussures pour aller au boulot en hiver ou en été...
Bien évidemment, mon parc de chaussure est de plus en plus vieillissant, et il faudra que je m'habitue à ne pas racheter de chaussures sans jeter un paire trop inconfortables ou donner une paire qui ne me convient plus (jusqu'ici, je garde les shoes jusqu'au bout)...
Je crois que tout à commencé pendant mon étape à Londres et lorsque j'ai découvert les chaussures Aldo, c'est là que ma collection de chaussures a commencé à s'étendre...
Critère de choix...
Aujourd'hui, l'une des principales caractéristiques, outre le design cool et classique, c'est le comfort de la semelle qui attire toute mon attention, d'autant plus que je reviens du bureau en marchant. Je n'ose pas faire comme les londoniennes qui osent aller au boulot en basket/tailleur pour être à l'aise. Du coup, mes petites sandales, bottines ou mocassins doivent être d'autant plus agréables pour marcher. Pas trop de paillettes. Peu ou pas de talons pour tous les jours comme pour les soirées.
À mon arrivée en Espagne, je me suis laissée séduire par les Campers dont j'aimais bien le style un peu déjanté, mais j'ai réalisé qu'elles n'étaient pas toujours très agréables à porter, du coup, je boude un peu la marque. J'ai aussi testé par hasard Aerosoles et Stonefly avec bonheur.
Mes marques préférées préférées du moment.
Hush Puppies Marque Américaine. À Madrid, on les trouve à l'outlet
"Factory de San Sebastian de los Reyes". Ce fut une grande découverte. J'avais déjà acheté des bottes l'an dernier et cette fois-ci, j'ai craqué pour des petits modèles d'été. Le jour où je débarquerai aux US ou au Canada, tout est à parier que je chercherai une boutique Hush Puppies pour me ravitailler.
Pikolinos Marque espagnole. Exemples ci-dessous qui me paraissent parfait pour la Martinique... Je suis sûre que ces modèles plairaient à maman...
Il y a toujours moyen d'étayer la collection de chaussures et la tentation est au coin de la rue. Mais après, c'est la spirale, il faudrait le sac qui va bien pour chaque occasion et la petite robe adéquate... Pure produit de la société de consommation... Faut que je me soigne...
Une des choses qu'il me reste à découvrir, c'est comment récupérer le cuir de mes vieilles bottes de 2006 qui est toujours en excellent état alors que la semelle et le talon sont totalement HS... Ce serait bien de trouver un bon cordonnier qui puisse leur redonner une seconde vie.
samedi, mai 14, 2011
vendredi, mai 13, 2011
Projet 365
Même si la question n'a eu guère de succès sur Facebook, je vais expliquer rapidement le Projet 365 pour les curieux qui n'osent pas demander.
Le concept est simple. Prendre une photo par jour.
Au départ, l'objectif était de trouver des motifs et sujets dans le quotidien pour améliorer ma photographie. Finalement, ça s'est transformé en un jeu pour rendre le quotidien moins commun en quelque sorte. Il ne s'agit pas seulement de faire une jolie photo mais aussi de trouver des choses insolites à montrer.
J'ai choisi de le faire avec mon téléphone parce que je l'ai toujours sur moi et c'est bien plus pratique que de trimbaler un reflex au quotidien. L'objectif étant plus de se focaliser sur le choix du sujet, de la composition, couleurs, etc.
L'idée a plu à Antonio et il a décidé de participer. Et je dois avouer que c'est nettement plus amusant de le faire à deux. Plus on est de fous, plus on rit.
Juste un petit clin d'oeil, hier, j'ai lu un article sur un autre type de projet 365. Le 365 grateful est commenté dans l'article de Digital Photography, et n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil à la video.