lundi, avril 11, 2011

Incompétente? Moi, jamais... Quoique...

Il est une tendance bien commune de juger l'autre comme étant "incompétent" tout en se considérant soi-même comme le symbole de talent et d'exemplarité.

Mais, on prend rarement le temps de se demander dans quelles circonstances on pourrait être soi-même jugé comme incompétent. C'est pourtant facile d'en arriver là.


Combien de fois ai-je pensé de l'auteur d'un article qu'il n'était pas trop sérieux avec son article criblé de fautes d'orthographe ou même de simples erreurs typographiques? J'imagine, certainement autant de fois que j'aie pu écrire un mail ou un rapport non moins maculé de ces mêmes petites perles. 


Aujourd'hui, il faut être multitask (manière cool de dire qu'on est incapable de se concentrer sur quoi que ce soit), il faut tout terminer pour tout de suite si ce n'est pour hier. Quelques-fois, il semble qu'il faille juste faire, pas forcément faire bien, ni même faire au mieux. Il semble qu'il suffise de mener une petite analyse rapide à partir de quelques données et de dresser un joli tableau pour pouvoir tirer des conclusions à la va-vite.  Et voilà, un rapport/un article parsemés de quelques petites fautes (d'orthographe, de calculs, de format - des erreurs d'étourderie, bien évidemment) et on peut rapidement se trouver décrédibilisé simplement parce qu'on a oublié d'anticiper certaines attentes de notre lecteur, ou parce qu'on n'a tout simplement pas pris le temps de se relire, ni de vérifier la cohérence du tout. Si on est si parfait, pourquoi perdre le temps qu'on n'a pas de toutes façons?

Petit rappel: c'est à l'école primaire qu'on apprenait à bien présenter une copie et à se relire... Et c'est toujours valable quand on est plus grand...

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