jeudi, décembre 08, 2011

Fée électricité




Même si j'adore mes gadgets, je garde toujours sur moi un petit carnet se notes. Pourquoi? Parce que la seule énergie nécessaire pour l'utiliser est la lumière du soleil pour pouvoir l'utiliser. Parce qu'un carnet de notes ne se retrouve pas sans batterie d'une minute à l'autre. 

Plus le temps passe, plus je suis consciente de la fragilité de notre mode de vie de par notre dépendence à l'électricité. Télévision, chaîne hi-fi, lumière le soir, téléphones mobiles, téléphones fixes bientôt voitures électriques, disques durs, réfrigérateurs, ordinateurs et autres gadgets.

Qu'adviendrait-il si tous les systèmes électroniques arrêtaient de fonctionner? un peu comme dans le livre Ravages. On se retrouverait sans mémoire ou archives numériques, sans divertissement à portée de télécommande, sans nouvelles des proches éloignés. Carnet de notes, jeux de société, et courrier classique retrouveraient peut-être leurs lettres de noblesse. 

Saurait-on encore les techniques de conservation naturelle? Le surströmmming reviendrait-il à la mode en Suède? Qu'est-ce qui se passerait dans les villes où quantité de monde vit loin des jardins potagers aux crochets des supermarchés et de leurs réfrigérateurs?

Ah, si les découvertes de Justin Hall-Tipping et de son entreprise Nanoholdings pouvaient assurer notre sécurité énergétique...

En attendant, mon petit carnet est restera dans mon sac...

 

samedi, novembre 19, 2011

Jour de réflexion

Aujourd'hui 19 novembre 2011. Veille d'élections législatives et présidentielles. Jour de réflexion.

Le peuple espagnol ne s'est pas encore prononcé que le leader du parti populaire (PP - droite conservative) est déjà donné vainqueur. Le système électoral favorise les deux grands partis, dit-on, il n'y aurait pas de 3ème voie. Et voilà, un pays déçu par les leaders socialistes qui l'ont accompagnés tant bien que mal dans cette période de crise avec d'interminables aides aux chomeurs, un pays pionnier qui a été le berceau du mouvement des indignés dans le monde occidental, un pays témoin du statut spécial et favorisé que se réservent ses élus en place sans vergogne, ce pays conscient
n'aurait d'autre choix que de voter massivement pour le leader de l'opposition qui s'est contenté de mener une campagne prudente et facile face au parti sortant pour s'assurer l'accès au pouvoir sans une ébauche de solution ou vision sans audace ni sang frais, un leader qui n'a même pas immédiatement condamné les scandales de corruption de représentants de son propre parti (cas Gurtel à Valence), un leader peu charismatique qui n'a pas réfréné les piques puériles que son parti et médias partisans lançaient contre Zapatero et son gouvernement durant ces 4 dernières années. Honnêtement, qui s'intéresse de savoir si la ministre de la santé n'ait pas la taille mannequin et affiche quelques formes?

Pourquoi ne pas donner une belle claque à ces partis majoritaires si bien installés dans leur tour d'ivoire? Le changement n'est-ce pas un peu plus que chasser le parti à la tête du gouvernement mais tous les partis au pouvoir? Si j'avais été inscrite sur les listes électorales en Espagne (et si j'avais renoncé au vote en France), j'aurais bien sûr du mal à choisir pour qui voter (les partis minoritaires ayant été purement et simplement exclus de l'unique pseudo débat présidentielle télévisé et ne font guère la une des journaux, mais je saurais clairement pour qui ne pas voter, et ce indépendemment de toute idéologie. Ah, c'est tellement plus facile d'être un simple observateur.

dimanche, octobre 30, 2011

Monsieur / Madame le President

À l'heure ou des milliers d'Indignés manifestent de par le monde avec le leitmotiv d'une "démocratie réelle tout de suite", nombre de pays vont devoir élire leur président incessament. Argentine et Espagne (élections anticipées) en 2011, France et USA en 2012, pour ne citer que ceux que je connais. 

J'avais d'abord été surprise par ce slogan qui réclamait une démocratie réelle dans un pays, l'Espagne, qui venait de fêter les 30 ans de sa République suite à la chute du dictateur Franco. Interloquée, je me suis posée la question: "à quoi font-ils référence?" "Que recherchent-ils s'ils ont déjà un système de suffrage universel en bonne et due forme?". Et là de prendre conscience, le suffrage universel ne fait pas tout. C'est ce que montre tristement les démocraties africaines. Les urnes peuvent parler, mais si un leader éclairé ne souhaite pas les écouter, ce suffrage universel ne devient plus qu'un leurre. 

La démocratie, c'est le pouvoir au peuple. Mais voilà, le peuple est trop pris par son quotidien, ses 40 heures de travail hebdomadaire (si ce n'est plus) et sa vie de famille, donc le peuple délègue la démocratie à une équipe plus réduite, un gouvernement et à son chef, son leader éclairé: le Président. 

Si j'ai bien compris, les indignés d'Espagne considèrent que leur gouvernement ne les représente plus, et n'exerce pas le pouvoir en vue de solutionner leurs problèmes, mais plutôt pour satisfaire une petite bande d'amis qui s'offrent entre eux les postes juteux, tout en se protégeant des méfaits de la crise, laissant le commun des mortels au dépourvu.

Avec cette constatation en tête, je me demande si élire un président, ce n'est pas plutôt choisir une personnalité et une vision. Quelqu'un qui ait une vision du pays aujourd'hui et demain. Le programme n'est qu'un instrument, un plan de route. Il est certes fondamental, mais finalement, s'il n'y a pas quelqu'un qui soit bien entouré, qui ait le charisme pour rassembler, la finesse politique pour jongler adroitement entre les desiderata partisans nationaux, les exigences de l'échiquier géopolitique et la direction, l'abnégation pour ne pas se laisser emporter par la tentation de la corruption et suffisamment de respect pour ses électeurs pour éviter l'oligarchie et le népotisme… Un homme ou une femme pétris de valeurs, de principes mais aussi de pragmatisme. Si un/une candidat(e) n'a pas toutes ces qualités. Quelle qualité devrait primer?

jeudi, octobre 27, 2011

Steve Jobs... of course



Une petite infographie sur l'iPhone et les technologies sous-jacentes. Juste pour rappeler que Steve Jobs n'est pas le seul l'origine de l'iPhone, de l'iPod et de l'iPad. 

Même si j'ai des petits airs de fangirl, je ne vénère personne à Apple.  J'ai tout de même eu un pincement au coeur quand j'ai appris la disparition de Steve Jobs. Pour moi, c'était un entrepreneur qui a montré que l'on pouvait transformer un échec personnel (son évincement d'Apple en 1985) en succès (le lancement de produits qui ont marqué - et qui marquent - leur époque). Pour moi, c'était aussi une icône de la lutte du malade contre le cancer, qui a montré combien il gardait un esprit vif et acerbe malgré sa faiblesse physique, au cours des présentations des Keynotes entre 2009 et 2011. En participant à ces événements "marketing", il a montré jusqu'au bout qu'il y avait de la vie, de la créativité, de l'enthousiasme malgré la maladie, malgré la souffrance et la faiblesse physique. Même si je ne l'ai jamais vu faire de déclaration particulière sur aucune cause, je crois qu'avoir finalement partagé publiquement cette facette de sa vie (au lieu de rester caché) a été un acte louable et je le respectais pour cela. J'ai donc eu une pensée émue pour sa famille lorsque j'ai appris la nouvelle de sa disparition.

Bien sûr, sa biographie autorisée est déjà sur ma table de chevet...

Qui suis-je?